
À la fin de ce mois de janvier, le Tribunal de commerce de Marseille se penchera une fois de plus sur la situation du quotidien régional « La Marseillaise », héritier de nos anciens journaux locaux « Le Var libre » (1944), puis « La Liberté du Var » (1944-1946) et « Le Petit Varois » (1946-1975), issus de la Résistance à l'occupant nazi. Les juges pourraient décider de la fin de ce quotidien.
On peut ne pas être d'accord avec la ligne éditoriale de tel ou tel titre de la presse. Mais, lorsqu'on est républicain, quelle que soit sa sensibilité, on est attaché à la pluralité de l'information, gage de démocratie et de forge de consciences éclairées.
Les Seynois se souviennent sûrement que, il y a quelques années, c'est l'autre quotidien local, « Var Matin », qui a connu une période de lourde incertitude pour sa pérennité. Une belle mobilisation avait contribué à sa survie. Pareil engagement a aussi apporté sa pierre à la poursuite de la parution de « La Marseillaise » quelques temps après, à l'occasion d'une première phase d'inquiétude sur l'équilibre économique durable du titre.
Les Seynois aiment la confrontation d'idées et sont même fiers de leur état d'esprit singulier, toujours prêt à la palabre et l'échange argumentaire dialectique.
Je les invite à signer avant le 29 janvier, comme je l'ai fait, la déclaration que, il y a un mois, le 18 décembre dernier, nous avons publiée avec des personnalités provençales et languedociennes de tous horizons politiques, économiques, sociaux et culturels, et que chacun peut consulter en cliquant pour l'agrandir sur l'image illustrant cet article (en haut et à gauche) ou ICI.
En mettant en ligne le formulaire ci-dessous, je me propose de collecter et transmettre à « La Marseillaise » les signatures de Seynois que j'aurai « récoltées ».
Et ce serait d'autant plus fort si, à l'instar des signataires initiaux, nous représentions la grande diversité de notre ville.
Et chacun peut, naturellement, partager cet article...