Ça ne se sait pas trop et certains résidents ont parfois manifesté, de temps à autre de manière pas très appropriée pouvant nuire à l'obtention d'un résultat positif, leur vif regret de n'avoir pu être embauchés par les entreprises chargées des travaux de rénovation urbaine de Berthe.
Pourtant, le dispositif existe et est même imposé par la loi : 5% des heures de travail doivent être réservées à des habitants des quartiers en rénovation qui, avec ou sans qualification, peinent à trouver un emploi.
Le système est en vigueur depuis les premiers chantiers de 2007 et l'objectif a même été dépassé.
Les entreprises ont en effet vraiment joué le jeu, permettant d'offrir, selon les années, de 8 à 13% de parcours d'insertion professionnelle, même si ça ne représente jamais qu'une trentaine de personnes par an, bien loin des besoins de nos populations.
POUR QUE NUL NE PENSE QU'IL EST EXCLU...
Il reste que certains, heureusement fort peu nombreux, s'y prennent très mal pour tenter de profiter de ces possibilités. Ce n'est pas en saccageant ses engins de chantier qu'on gagnera la bienveillance d'un chef d'entreprise !
Alors, pour que nul ne puisse dire qu'il ne savait pas comment procéder, voire reprocher une supposée injuste inégalité de traitement, nous avons entrepris une campagne de communication par voie d'affiches et de prospectus distribués dans les boites aux lettres et les lieux accueillant du public. Tout le monde aura ainsi sa chance.
Même si, naturellement, il n'y aura pas de travail pour les trop nombreux habitants malheureusement sans emploi. J'aurais tant aimé pouvoir annoncer plus et mieux, en cette veille de Noël...