15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 13:33

Tous me l'ont affirmé : la fermeture du site seynois de l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE), anciennement appelée Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), n'est aucunement à l'ordre du jour.

Après avoir reçu, en compagnie de Christian Barlo, adjoint à l'éducation scolaire, un groupe de personnels de cet établissement installé à La Seyne depuis vingt ans, qui manifestaient de vives inquiétudes fondées, entre autres, sur un projet de convention entre les universités de Toulon et de Nice-Sophia Antipolis, j'ai pu joindre divers responsables qui ont tous été catégoriques. Les présidents des deux universités, comme un conseiller du Recteur de l'académie de Nice et la directrice de l'ESPE (qui compte deux sites à Nice, un à Draguignan, et celui de La Seyne), l'affirment à l'unisson : le site seynois de l'ESPE demeurera en activité.

J'en suis rassuré. Au-delà des réalités du bassin de formation, justifiant le maintien d'un site de formation accueillant chaque année en formation initiale et continue des centaines d'enseignants dans le "Grand Toulon", faute de quoi les étudiants délaisseraient immanquablement notre académie pour rejoindre celle d'Aix-Marseille, notre ESPE seynoise a en effet un rôle majeur à jouer dans la redynamisation urbaine, économique, culturelle et sociale de notre territoire. D'autant plus qu'elle est localisée dans un quartier dédié à la formation, à côté de l'important centre de formation d'apprentis centré sur les métiers de la mer, jouxtant le cœur historique de la ville désormais inscrit, parmi les quartiers prioritaires du pays, au titre du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU).

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis pour le moins "offusqué", il y a plusieurs mois de ça, de la disparition du contrat de plan État-Région de la "tranche 2" relative à l'extension du site seynois de l'ESPE, pourtant largement justifiée par le "trop-plein" découlant du succès de cet établissement universitaire. Je continue à estimer que c'est une grave erreur. Qui prend une coloration, certes en aucune manière inquiétante au regard des garanties qui m'ont été données ces jours derniers, mais suffisamment vive pour que je garde un œil vigilant sur d'éventuelles décisions contraires à venir. Que les dubitatifs ou les ignorants de la capacité rebelle de La Seyne se le tiennent pour dit.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse