On ne s'attendait pas à gagner ce match de la Coupe de France qui s'est déroulé ce samedi après-midi au stade Bon-Rencontre de Toulon. Bien sûr, c'est un peu dommage : 8 à 0 pour les Bastiais. On aurait tant aimé que nos vaillants Seynois parviennent à marquer au moins un ou deux buts face à des adversaires, footballeurs professionnels, six divisions au-dessus de la leur, qui n'ont rien lâché.
Mais la détermination et le courage de nos "Rouge et Bleu" (tout de rouge vêtus pour l'occasion, face aux Bastiais tout bleus) ont fait vibrer les centaines de spectateurs qui sont venus les encourager.
Pas de vraie déception dans ce combat de David contre Goliath. Mais, par contre, une réelle satisfaction après les incidents qui avaient émaillé la rencontre du tour précédent, à La Seyne, face aux Marseillais de La Cayolle.
Le président du FCS, Mekki Boutekka, et son équipe de dirigeants ont réussi leur pari. Une étonnante mobilisation de plus de 80 bénévoles, ayant revêtu des chasubles orange, ont parfaitement géré l'enthousiasme un peu... débordant de dizaines de nos jeunes venus encourager notre équipe. Pourtant, le début nous a tous un peu inquiétés. Les qualificatifs plutôt crus pleuvaient en direction des adversaires corses, les assauts contre les grilles de sécurité laissaient craindre que ça tourne mal. Et, lorsque quatre torches enflammées ont été lancées sur la pelouse et que l'arbitre a décidé d'arrêter le match, une demi-heure après le début, j'ai franchement craint que ça ne tourne au vinaigre.
Mais l'organisation était au top. Les bénévoles ont tranquillement fait leur travail. Ce sont des dirigeants du club, mais également des animateurs d'autres clubs et d'autres sports seynois, des "grands frères", des personnels communaux du service des sports. La suite du match s'est parfaitement déroulée, et la sortie aussi.
Merci, vraiment, à tous. Ils ont effacé la vilaine image que nous avions laissée lors du match précédent. Et ont permis à tous de passer deux heures de vrai plaisir.
Que les "lanceurs de torches" méditent tout de même un peu sur le fait qu'il en coûtera au FCS, m'a-t-on dit, 3000 euros d'amende par torche lancée sur le terrain... autant d'argent qui aurait sûrement été plus utile pour aider au fonctionnement de ce club exemplaire qui joue un rôle majeur dans l'intégration et les liens entre les petits, les ados et les grands de tous les quartiers de notre ville, surtout depuis la regrettable disparition de l'autre club, celui du quartier Berthe, la Jeunesse Sportive Seynoise.
Chapeau !