8 octobre 2009
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Ni Jean Écochard, président de la fédération M.A.R.T. (Mouvement d'Actions pour la Rade de Toulon et le littoral varois), ni Patrick Philip, président du comité scientifique du Contrat de Baie, n'y vont de main morte !
Rencontrés à quelques jours d'intervalle, ces deux défenseurs acharnés de l'équilibre écologique de la Rade de Toulon (et donc de La Seyne), ainsi que de son "bassin versant" (c'est-à-dire les parties terrestres qui entourent la Rade), n'ont pas pratiqué avec moi la langue de bois.
Oui, des choses ont été réalisées depuis la signature en 2002 de ce plan d'actions visant à préserver les milieux aquatiques de notre environnement. Oui, il a été bénéfique de le prolonger de deux ans, jusqu'en 2011, pour continuer à améliorer les choses. Et oui, la signature future d'un nouveau contrat jusqu'en 2015 aidera à la poursuite des efforts. Bon point à mon collègue Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier et vice-président de l'agglomération, qui est président de ce contrat.
Pour autant, tant de choses restent à faire. Et mes deux interlocuteurs me l'ont dit sans détour. Oui, comme maire de La Seyne, je dois avoir en permanence ce souci d'équilibre environnemental en tête. Notre équipe doit s'assurer que l'aquaculture de Tamaris demeure raisonnée pour ne pas être auto-polluante. Nos réseaux pluviaux et nos ruisseaux, qu'on appelle vallats, qui se déversent dans la mer, doivent faire l'objet d'une attention constante. Nos activités économiques doivent être au top de la gestion de leurs déchets. Les bateaux que nous acueillons doivent etre surveillés comme le lait sur le feu. Nos choix d'urbanisme doivent intégrer l'impact qu'ils occasionnent sur le littoral de notre mer intérieure.
Ça tombe bien qu'is me l'aient rappelé... parce que, l'autre nuit, en ma qualité de maire et donc d'officier de police judiciaire, je ne pouvais, au lieu de dormir comme tout le monde, que constater, impuissant, le déversement par une entreprise locale de produits nauséabonds et polluants dans un collecteur pluvial. Et, là, j'ai décidé de frapper un grand coup.
Mais j'y reviendrai.
Rencontrés à quelques jours d'intervalle, ces deux défenseurs acharnés de l'équilibre écologique de la Rade de Toulon (et donc de La Seyne), ainsi que de son "bassin versant" (c'est-à-dire les parties terrestres qui entourent la Rade), n'ont pas pratiqué avec moi la langue de bois.
Oui, des choses ont été réalisées depuis la signature en 2002 de ce plan d'actions visant à préserver les milieux aquatiques de notre environnement. Oui, il a été bénéfique de le prolonger de deux ans, jusqu'en 2011, pour continuer à améliorer les choses. Et oui, la signature future d'un nouveau contrat jusqu'en 2015 aidera à la poursuite des efforts. Bon point à mon collègue Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier et vice-président de l'agglomération, qui est président de ce contrat.
Pour autant, tant de choses restent à faire. Et mes deux interlocuteurs me l'ont dit sans détour. Oui, comme maire de La Seyne, je dois avoir en permanence ce souci d'équilibre environnemental en tête. Notre équipe doit s'assurer que l'aquaculture de Tamaris demeure raisonnée pour ne pas être auto-polluante. Nos réseaux pluviaux et nos ruisseaux, qu'on appelle vallats, qui se déversent dans la mer, doivent faire l'objet d'une attention constante. Nos activités économiques doivent être au top de la gestion de leurs déchets. Les bateaux que nous acueillons doivent etre surveillés comme le lait sur le feu. Nos choix d'urbanisme doivent intégrer l'impact qu'ils occasionnent sur le littoral de notre mer intérieure.
Ça tombe bien qu'is me l'aient rappelé... parce que, l'autre nuit, en ma qualité de maire et donc d'officier de police judiciaire, je ne pouvais, au lieu de dormir comme tout le monde, que constater, impuissant, le déversement par une entreprise locale de produits nauséabonds et polluants dans un collecteur pluvial. Et, là, j'ai décidé de frapper un grand coup.
Mais j'y reviendrai.
Publié par Marc Vuillemot
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dans
Nature - mer et développement durable