Alors que les cérémonies commémoratives avaient été été interdites de mars et à début mai, un premier pas vers le déconfinement a été franchi le 27 mai à l'occasion de la Journée nationale de la Résistance, et un autre, encore un peu plus assoupli, ce lundi, avec la journée dédiée à l'hommage aux Français morts au cours de la guerre d'Indochine.
La Seyne se devait d'exercer au mieux son devoir de mémoire.
Si, fin mai, l'État n'avait autorisé que cinq personnes à être à mes côtés, en l'occurrence notre députée Émilie Guérel, les élus seynois du Département et de la Région, un représentant des armées et un de la police, à distance raisonnable les unes des autres, le double de participants, notamment quelques porte-drapeaux, a pu m'accompagner pour honorer les victimes du conflit qui allait conduire à la fin de la colonisation du Viet-Nam. On est toutefois encore bien loin des cérémonies qui, ces dernières années, ont vu une foule de plus en plus dense occuper le Môle de la Paix, aux abords de notre Monument aux Morts.
MERCI, CHRISTIAN PICHARD
La présence autorisée par la préfecture de Christian Pichard, notre adjoint au maire délégué, entre autres responsabilités, aux anciens combattants et au devoir de mémoire, m'a permis, au terme de son mandat, de rappeler publiquement l'implication qui fut la sienne au cours des six années de son engagement. Car Christian a accompli sa mission avec une belle efficience : la qualité de ses relations aux associations patriotiques, aux établissements scolaires, aux services des Armées, dont ceux qui gèrent la Préparation militaire marine dont La Seyne est la marraine, a conduit à donner à nos commémorations un faste qu'elles n'avaient jamais connu et à sensibiliser un grand nombre de jeunes Seynois, collégiens et lycéens, au devoir mémoriel et aux enjeux de la Paix dans le Monde.
Au-delà de sa mission sur cette thématique, on lui doit aussi d'avoir promu l'image de La Seyne et il peut être fier d'avoir mobilisé nos services et ceux de la Métropole pour que nous obtenions un label d'excellence, le Pavillon bleu, qui vient tout juste de nous être décerné pour la cinquième année consécutive pour la qualité de nos plages et nos eaux de baignade. Merci, Christian Pichard.
Après les photos des deux derniers rendez-vous commémoratifs des 27 mai et 8 juin, je publie les messages que j'aurais prononcés si l'État, l'ayant interdit pour réduire la durée des cérémonies afin d'éviter les contaminations, nous y avait autorisés...