1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 07:05

Ils sont nombreux, les Seynois à ne pas être à la fête, en ce jour de fête du travail. Ils le sont pour assurer la continuité des services qui, plus que jamais, avec cette fichue épidémie, justifient que nous soyons soignés, soutenus, accompagnés.

 

Depuis des semaines, ils ne comptent pas leurs heures et leur énergie. Les Seynois leur sont reconnaissants et trouvent toutes les occasions de le leur témoigner.

Remémorons-nous le sens de cette fête du travail, mêlée dans certains pays comme le nôtre à la journée internationale des travailleurs, rappelant ce 1er mai 1884 où les syndicats américains, après s'être réunis en congrès, ont lancé des initiatives revendicatives et se sont donné deux ans pour imposer à leurs employeurs une journée de travail limitée à huit heures.

Le brin de muguet virtuel que l'on s'offre ce 1er mai 2020 aura comme jamais le sens que lui confère la tradition : à l'époque de la Renaissance, en s'entr'offrant un branchage, on chassait la malédiction de l'hiver. On en aurait bien besoin cette année.

Mais on aura surtout besoin, sans attendre que la pandémie soit derrière nous, qu'on prête attention aux conditions de travail de tous ceux qui, jour après jour, sont à la manœuvre, jusqu'à l'épuisement, pour amortir le choc de cette terrible crise sanitaire. Et qu'ils puissent gagner en sérénité pour que leurs missions au service des publics s'exercent dans l'avenir dans des conditions dignes d'une société du XXIe siècle.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité