Certains m'ont un peu agacé ces derniers jours, parmi ceux-là mêmes qui, en cette période où il est de bon ton de mettre l'espoir d'une clairvoyance à l'ordre du jour de tous les vœux, ne se privent pas de le faire avec une abondante faconde. Peut-être serait-il bien qu'il commencent par s'imposer à eux-mêmes cette concorde honnête qu'ils appellent de leurs souhaits.
Car, enfin, il ne devrait pas être très difficile de ne pas faire l'amalgame entre une poignée de fripouilles et l'ensemble de la population d'un quartier qui a la taille d'une petite ville. C'est pourtant ce que j'entends ça et là, depuis que j'ai annoncé, après le saccage grave et imbécile des caméras de surveillance tout juste installées, que ni l'État ni la commune ne renonceront à améliorer la protection des populations du quartier Berthe, comme de tous les quartiers de La Seyne. Sur l'air hautain de « à quoi sert de "leur" placer des caméras puisque, aussitôt, "ils" les détruisent ? ».
Les quelques canailles, tout est mis en œuvre pour les coincer, les déférer, et leur faire payer la note qui, selon nos services, se monterait finalement à plusieurs milliers d'euros. Mais, malgré le coût, l'immense majorité des braves gens, qui aspire à vivre paisiblement, a droit à ce que la puissance publique ne la délaisse pas.
J'ai d'ores et déjà demandé que l'État et le Département, aux financements desquels nous contribuons tous en fonction de nos moyens, si nous ne parvenions malheureusement pas à recouvrer les sommes auprès de coupables, aident la Ville, comme ils l'ont fait pour les appareils détruits à financer de nouvelles installations de protection de façon moins vulnérable que sur des mâts d'éclairage. Et à la Région, qui lance un programme intitulé "Fonds de soutien aux forces de sécurité", de prendre également part à l'amélioration de nos mesures concourant à la quiétude urbaine.