25 octobre 2009
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Gêné par la gamatte de ciment posée entre les autres personnalités et moi au moment de sceller cette pierre symbolique, j'étais effectivement éloigné d'un bon mètre des autres "huiles" : le secrétaire d'État, les présidents de la Région et du Département, le PDG d'Ifremer, etc.
Pour m'inviter à me rapprocher et prendre la truelle pour déposer, comme les autres, ma part de ciment, Hubert Falco a dit, avec un grand sourire, quelque chose comme : "Pour un élu d'un parti qui défend les travailleurs, le maire de La Seyne n'est pas pressé de se mettre au travail !"
Moi, franchement, j'ai pris ça comme une boutade dans un moment de franche convivialité. Pas comme un tacle.
Et j'ai d'ailleurs répondu en rigolant : "Si, si, j'ai fait mon travail : j'ai délivré le permis de construire !".
Il ne faudrait d'ailleurs pas prendre ma réponse comme un... retour de tacle. Pourtant, ça se pourrait car, si l'on veut chercher à lire entre les lignes, il est un autre permis de construire que j'ai refusé de délivrer, lui.
Celui, dans le même site du technopôle "Mer" à vocation mondiale de Brégaillon où nous cherchons à favoriser en priorité l'installation du maximum d'entreprises de haute technologie liée à la mer, déposé par... Hubert Falco, pour la transformation d'un hangar en local de stockage des décors de l'Opéra de Toulon...
Parce que le nombre d'emplois de recherche ou d'industrie marines généré par la garde de décors de théâtre, parlons-en...
Non, franchement, Hubert Falco et moi, malgré nos oppositions politiques, sommes de suffisamment grands garçons pour nous dire les choses en face et "en décrypté" lorsque le besoin s'en fait sentir, et manier l'humour de bonne composition républicaine lorsqu'on le juge utile.
Publié par Marc Vuillemot
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dans
Économie - tourisme et commerce