29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 15:19

http://www.clipart-fr.com/data/clipart/bateaux/bateau_102.gifLe contrat de délégation de service public pour la construction et l'exploitation du futur port de plaisance est signé depuis ce lundi. Je l’avoue, avec les élus et les fonctionnaires qui ont travaillé sur le sujet depuis cinq ans, nous n’étions pas peu fiers d’y être parvenus. Et la satisfaction des chefs d’entreprises qui étaient présents à ce moment était réelle. Pas seulement ceux qui prennent part au projet, mais aussi ceux qui attendent cet investissement avec impatience, comme moyen de doper l’activité économique de la plaisance, depuis les entreprises « voisines » installées sur l’Espace Grimaud jusqu’à ceux qui promeuvent cette dynamique à l’échelle régionale autour de Riviera Yachting Network, qui nous disaient combien ce lancement allait avoir un effet "boostant" très au-delà du littoral seynois et combien La Seyne contribue à redonner confiance en matière d'emploi.

 

MALGRÉ LES EMBÛCHES, ON N’A JAMAIS BAISSÉ LES BRAS

On revient de loin. Rappelons-nous les atermoiements depuis 2006 : un projet de nos prédécesseurs, plutôt pas mal sur le fond, mais mal ficelé sur la forme, un délégataire défaillant et qui a donné lieu à un contentieux que la Ville a gagné, une nouvelle autorité portuaire qui semblait surtout vouloir, justement, affirmer son... autorité, le tout dans un contexte bureaucratique lourd : les procédures sont longues et complexes.

Mais nous nous sommes accrochés car c’est un projet qui intéresse au premier chef la ville, tandis que d’autres le dénigrent. J’ai d’ailleurs entendu dire qu’un des candidats toulonnais à la mairie de La Seyne considérait que c’était là un mauvais projet et qu’il aurait mieux valu écouter telle institution qui, disait-il, aurait préféré y voir des bateaux de croisière…

 

POUR AVOIR, IL NE SUFFIT PAS DE VOULOIR, IL FAUT SE BATTRE

Il faut parfois le dire à l’occasion de moments solennels comme celui de ce lundi afin de nous améliorer collectivement : nous avons pu parfois douter de la pertinence des positions de certaines instances dans la conduite des projets de développement : on se souvient sûrement de ces retards et reports pour la base marine du pôle de compétitivité Mer, comme on mesure aujourd’hui l’impatience qui croît chez les entrepreneurs de Monaco Marine pour leur installation sur la partie orientale du site des chantiers, bien qu'on me dise qu'on devrait voir le bout du tunnel. Mais chacun a droit à l’erreur d’appréciation, et je formule le vœu que ces temps d'hésitations soient révolus, qui pouvaient laisser croire qu'on en voulait à La Seyne.

Tout cela montre qu’il ne suffit pas de proposer pour avoir. Pour avoir, il faut se battre en continu sur le long terme et c’est ce que nous avons fait depuis cinq ans, et plus encore depuis sept mois, parfois sans concessions ; sept mois, c’est le temps qu’il a fallu pour que l’autorité portuaire rende son avis alors même que le président de Toulon Provence Méditerranée, Hubert Falco lui-même, était convaincu de notre projet et le disait haut et fort.

 

CE CONTRAT, C’EST UNE CERTAINE IDÉE DE LA SEYNE ET DE LA RADE

Tout ça a été du temps perdu, du temps joué contre les Seynois et contre tous les habitants du tour de la Rade par des institutions qui ont pourtant été fondées pour être à leur service. C’est parfois à n’y rien comprendre !

Mais tout ça est derrière nous. Regardons devant. C’est ce que je proposerai dans deux prochains articles aux visiteurs de ce blog, car ce contrat, c’est une certaine idée de La Seyne (voir l'article 2/3). Et c’est un projet de La Seyne, pas seulement pour elle-même, mais pour La Seyne dans l'ensemble de la Rade.



 

> Sur le sujet, un article du Figaro

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce