25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 04:57

http://img73.xooimage.com/files/f/c/f/matern_2-30e9dfa.jpgAprès être allé à la rencontre des habitants de la cité Berthe pendant plus d'une heure, après avoir écouté aussi bien les élus locaux que des défenseurs de la maternité de l'hôpital George-Sand, au premier rang desquels le collectif des femmes de l'Ouest Var, après avoir entendu un long moment ceux des médecins hospitaliers qui se réjouissent au contraire de la fermeture de ce service public, François Hollande a été on ne peut plus clair, hier, sur le parvis de notre hôpital seynois.

Je livre à mes visiteurs les propos du candidat à l'élection présidentielle par lesquels, contrairement au gouvernement actuel, sans négliger la parole des spécialistes médicaux plaidant pour les meilleures conditions de travail possible, il place la proximité et l'aménagement du territoire au coeur des politiques de service public. Enfin quelqu'un qui aura écouté ce que je m'évertue à réclamer depuis des mois !

"La population souhaite de la proximité et de la sécurité. Donc, tant que l'établissement fournira ces deux conditions, il y aura des accouchements ici.", ajoutant un peu plus tard que "nous devons avoir toujours cette conciliation entre exigence de qualité qui peut être ici et ailleurs, et en même temps le souci de la proximité."

Revenant sur le rôle joué par l'Agence Régionale de Santé (ARS) pour appliquer la politique de casse du service public de santé, François Hollande a bien ciblé que la responsabilité en incombe au gouvernement de Sarkozy et de Fillon : "Une agence ne fait que la politique qui lui est recommandée au niveau national. Donc, en changeant la direction de la politique de la santé, en insistant sur le rôle majeur de l'hôpital public, en faisant en sorte qu'il y ait une permanence des soins, pour que les professions de santé puissent également être présentes sur tous les points de notre territoire, eh bien, il y aura une ARS qui agira dans la bonne direction".

http://img73.xooimage.com/files/a/d/f/matern_1-30e9e14.jpgLe candidat a indiqué sa volonté de faire le nécessaire pour que les accouchements demeurent à La Seyne : "Moi, je comprends le maire de La Seyne, et tous ces habitants des quartiers, toutes ces femmes qui veulent être accompagnées, être suivies, et ensuite pouvoir accoucher au plus près de leur domicile. Donc nous ferons en sorte de trouver la bonne solution qui permettra de ne pas empêcher de regrouper un certain nombre d'installations et, en même temps, de permettre qu'il y ait toujours, ici, des accouchements."

Avant de conclure sur un message d'espoir et d'encouragement à poursuivre notre mobilisation en tenant jusqu'au lendemain de l'élection présidentelle pour empêcher que l'irrémédiable ne survienne avant : "J'ai dit - et ça vaut pour une maternité aussi - qu'il ne peut pas y avoir de service d'urgence à plus d'une demi-heure [de trajet], puisqu'il faut avoir la certitude de pouvoir être soigné dans de bonnes conditions à proximité. Donc, il n'y a plus qu'à attendre le mois de mai, que nous reprenions ce dossier de façon à ce que nous puissions trouver une solution".

Raison de plus pour tenir et ne rien lâcher. Je lancerai donc dans les tout prochains jours un large appel à la mobilisation de nos populations. François Hollande a pour slogan "Le changement, c'est maintenant !". Plus que jamais, le nôtre doit être "Pour la maternité, le mouvement, c'est maintenant !"

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Publié par Marc Vuillemot - dans Santé - hôpital - maternité