4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 09:20

http://www.ville-pezenas.fr/wp-content/uploads/2013/06/cinema.jpgComme chaque année, à la saison des marrons chauds, nous voici rendus au mois du festival de cinéma « Portraits de Femmes » que nous avons inauguré ce dernier lundi. J’aime à rappeler que la gestation et la naissance eurent lieu durant la municipalité Paul, ici à La Seyne. Je veux rendre grâce à l’association « Les chantiers du cinéma », et notamment à Loutcha Dassa, programmatrice du festival, qui en bonne marraine a porté le bébé sur les fonts baptismaux et favorisé son développement d’année en année en l’étendant aux communes voisines, de Six-Fours à Toulon, dans une approche d’agglomération.

 

DOUZE ANS DE FESTIVAL DANS UNE BELLE CONTINUITÉ

Cette continuité, à La Seyne, est due au côté pragmatique et de « bon sens » de la municipalité Paul qui l’initia, mais aussi de celles qui ont suivi, conduites par Arthur Paecht puis par moi-même, dans une continuité républicaine. L’une et l’autre ont su prolonger dans le temps les soutiens nécessaires à une telle entreprise.

Cela me permet d’insister sur un aspect très important de la vie d’une commune. Il s’agit d’inscrire les actions, les projets dans le temps long : celui de la préparation, celui du montage, celui de la réalisation et celui du fonctionnement qui entraine une réussite pérenne. Car la réussite suppose la réunion d’une suite de conditions, et parmi celles-ci, que les successeurs préfèrent le travail accompli plutôt que la table rase. Permettez ce mauvais jeu de mots : on ne rase vraiment jamais gratuit.

 

PARLER D'AMOUR, D’ATTACHEMENT... ET D’AVENIR

Le festival a choisi cette année le thème « Parlez-nous d’amour »… Chacun en redemande. Mais Loutcha, fine mouche, a bien pris le soin d’élargir le propos et montre, par sa programmation toujours très riche, internationale, que le vocable « amour » recèle de nombreuses acceptions qui permettent de parler de soi, des autres, du travail, de la vie. Cependant toutes ces visions prennent leur racine dans la belle notion d’attachement.

Évoquer ce festival, c’est aussi regarder avec émotion le théâtre Apollinaire, cet ancien cinéma « ABC » que les plus âgés d’entre nous avons connu, et qui, trop vétuste, sera bientôt supplanté par un complexe de plusieurs salles dans le cadre de la rénovation du site de l’atelier mécanique des chantiers, un projet respectant l’infrastructure patrimoniale de l’ossature métallique « Eiffel » et garde la signature de briques rouges de l’ancien bâtiment industriel.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Culture - provençalité et festivités