15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 05:50

http://static3.depositphotos.com/1005250/244/v/950/depositphotos_2447784-Vector-illustration-of-sea-sport-yachts.jpgLa suite du propos que j'ai tenu à l'occasion de la conclusion des Assises des sports (voir ICI le début)...

« J’ai évoqué les valeurs de fraternité, de solidarité, d’ouverture aux autres ; ce n’est pas sans raison. Nous gagnerons tellement à développer du savoir-vivre ensemble, du bonheur pris en commun. Il nous importe que nous donnions les moyens et les possibilités, à chacun, de s’engager, de prendre des responsabilités au sein des clubs ou dans des regroupements plus larges. Cela va bien au-delà de la seule pratique sportive. Je suis persuadé que la pratique d’un sport est un moyen efficace de finaliser des acquisitions éducatives universelles.

« Le bon sens, c’est de se poser les bonnes questions : celle du vivre ensemble et celle du cadre et des conditions de vie. « J’imagine bien la recherche d’un équilibre entre les équipements centraux structurants et des installations de proximité visant une polyvalence d’usage. Ce pourrait être aussi se saisir de la création du nouveau port de plaisance et du pôle de compétitivité mer pour développer encore les activités de nautisme, tout en préservant l’usage de la façade maritime de La Seyne en réalisant un juste équilibre entre les activités industrielles, technologiques, de recherche, commerciales et touristiques et la pratique sportive de détente.

« Le bon sens, c’est aussi rechercher l’équilibre entre les différentes dynamiques que propose la pratique sportive. Celles qui portent un facteur « d’exclusion », je parle des compétitions qui désignent un gagnant et un perdant ; et celles qui portent un facteur de « partage » où il est important d’être ensemble, où on apprend à assumer collectivement les réussites et les échecs.

« Cela permet de développer nombre d’interactions sociologiques. Elles commencent avec l’apprentissage de la « gagne » mais aussi du « savoir perdre », les notions de partage des responsabilités, d’effort collectif, de puissance du groupe ou d’impuissance individuelle. Je ne sais pas pourquoi, mais les « éducatifs » du rugby me sautent à l’esprit !

« Nous devons également, en tant que décideurs, être attentifs aux aspects sociaux, et continuer, comme il est de tradition à La Seyne, de donner accès à toutes les catégories de population. Celles aux revenus modestes, celles qui ne s’autorisent pas, pour diverses raisons, à « penser sport ». Le sport scolaire, à cet égard à une belle carte à jouer. Il ne s’en prive pas et tente de relever le challenge. Nous devons continuer à l’accompagner.

« On voit là tout le défi à relever par tous ceux qui font profession ou se donnent pour mission, d’éduquer, de former. Ce qui compte est, bien sûr, de donner le goût de l’activité physique. Il revient aux promoteurs du sport, inlassablement, de labourer ce terrain, de créer des événements déclencheurs de déclics psychologiques… C’est aussi en se confrontant à des réalités négatives (les frasques diverses des sportifs médiatiques, les tricheries, les incivilités sur les terrains, la violence sur les stades et dans les tribunes, la contestation des décisions des arbitres, les attitudes anti fairplay à l’égard des adversaires) que les pratiquants défendront et valoriseront une éthique que j’aimerais... seynoise. »

 

> la suite de mon propos

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité