13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 04:44

http://kaplaninternational.com/blog/fr/files/2011/03/sports.jpg?w=300Ce vendredi se sont achevées les Assises du sport, ces longs mois d'échanges et de réflexions qui étaient l'aboutissement d'une démarche de démocratie participative engagée dès le début du mandat avec le Conseil consultatif des sports, en complément des temps de partage d'idées que la Ville a toujours eus avec l'Office seynois des sports. J’ai prononcé un propos de synthèse un peu long que je vais devoir, pour les visiteurs de ce blog, scinder en plusieurs articles...

« Ainsi, si j’ai bien compris les étudiants-chercheurs qui accompagnent depuis des mois nos « assises des sports », nous serions « tiraillés » entre passé et présent, tenus sous l’emprise d’un héritage glorieux et confrontés à l’ambition (à l'impérieuse nécessité ?) de construire un avenir performant. Heureusement, leur étude ajoute que l’histoire de la Ville est génératrice d’une culture du combat et de la défense des autres.

« Ça me va bien comme héritage ! Notre société évolue, plus individualiste aujourd'hui qu'hier. Elle a, peu à peu, perdu les organisations créatrices de lien social, autant de lieux d’explications du fait sociétal qu’étaient, à La Seyne, pour les enfants, le patronage, les mouvements du scoutisme, les colos, le catéchisme, les ententes sociales ; et, pour les grands, les amicales, les cercles, les syndicats, les partis. Pour beaucoup, il ne reste que le sport comme espace de confrontation partagé.

« Notre combat citoyen est un combat pour le rappel des valeurs qui ne se vivent plus trop en dehors des familles ou de l’école. Des valeurs que la pratique sportive continue de cultiver : je citerai, sans hiérarchiser : le goût de l’effort, la persévérance, la motivation, la socialisation, la solidarité, l’esprit d’équipe, le contrôle de l’agressivité, etc. Vous voyez, loin du sport spectacle, c’est une pratique sportive qui contribue à une forme d’émancipation individuelle et collective ou tout au moins à une prise de conscience citoyenne.

« Par ces Assises, nous mettons bien sûr le sport à La Seyne en perspective pour les années qui viennent. C'est normal. Et ce faisant, nous n'accomplissons, vous et nous, que notre devoir. Je veux le dire clairement : pour quiconque sera amené à gérer la commune dans les années qui viennent, la réalité de la marche ordinaire d'une collectivité publique s'impose et chaque décision d'aujourd'hui engage la gestion de demain.

« L'ambition du monde du sportif, qui s'est exprimée tout au long de ces assises, depuis février, est partagée, j’en suis sûr, par la majorité de la population.

« Je sais bien que là où il y a une volonté, il y a un chemin… mais ce chemin est très encombré, souvent de problèmes financiers, parfois de chicaneries administratives. Nous ne jouons pas « petits bras » mais nous faisons avec les contraintes… Vous le savez, dans ce domaine comme dans bien d’autres, la Ville n’a pas une grande capacité à agir seule. Nous sommes à l’ère des partenariats, des financements croisés. Ce n’est pas facile.

« Cette politique intégrera ces Assises, et les études qui en ont été les prémisses, nous le disent : il faudra mieux intégrer les données sociologiques nouvelles. Par exemple, le vieillissement d’une population qui souhaite désormais, et de plus en plus, rester active. Du coup, et pour poursuivre notre exemple, il sera nécessaire de développer la prévention, la lutte contre la sédentarité. Finalement, le sport, correctement pratiqué, est le meilleur antidote au trou de la Sécu !

« En résumé, notre viatique est l’accès de tous, et du plus grand nombre, valides et non valides, à une activité physique, sportive ou de loisir. C’est notre préoccupation majeure. Le sport est un moyen de se connaître et d’être reconnu. »

 

> la suite de mon discours

Partager cet article

Repost0
Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité