16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 05:18

http://www.rgimmobilier.com/modules/import-pericles/images/4669-01-8065411-a.jpgLes Journées européennes du patrimoine à La Seyne ont été denses cette année encore. Et, fort heureusement, la pluie ne les a pas trop gâchées. Nous avons, entre autres, inauguré un « chemin de la mémoire du centre ville » permettant de découvrir d’étonnants aspects de notre cité historique. J’ai prononcé une petite allocution à l’attention de ceux qui, guidés par les personnels qui se sont investis dans sa conception et sa réalisation, sous la houlette de Françoise, directrice de la culture et du patrimoine, ont réalisé pour la première fois ce parcours urbain. Quelques extraits...

« Décidément, notre patrimoine est immensément riche. Et si cette année, c'est le Centre-ville qui est à l'honneur, comme je l'ai lu récemment dans la presse locale (que je tiens d'ailleurs à remercier au passage pour l'annonce et la couverture de l'événement !), si donc le centre-ville est à l'honneur, ce n'est en rien pour mésestimer les trésors du sud, les forts, le village Pouillon, le quartier de Tamaris... et du nord aussi.

« Le centre-ville, il faut le dire, à été régulièrement à l'honneur ces dernières années : le pont levant des chantiers, rénové par mon prédécesseur Arthur Paecht, les maisons Bourradet, celle du patrimoine, justement, et celle de l’habitat, la bibliothèque de théâtre, place Martel Esprit. Et puis, cette année, hier, l’îlot Martini dénommé désormais "Place de Seynois de la mission de France".

 

UN MERCI SINCÈRE AUX ASSOCIATIONS D’HISTOIRE ET DE PATRIMOINE

« Que ces quelques mots me permettent aussi de saluer les associations qui œuvrent dans le domaine patrimonial et historique. On ne peut toutes les citer, tant elles sont nombreuses à se mobiliser chaque fois pour ces journées. Elles nous rappellent utilement que la richesse humaine est au moins aussi importante que les pierres, qui ont bien été taillées et posées... par des humains, n'est-ce pas ?

« Parler du patrimoine seynois, c'est également mentionner le travail fait en ce moment avec les anciens des chantiers et l’Éducation nationale pour transmettre la mémoire de la construction navale aux écoliers ; c'est aussi vous dire que le 19 octobre, s'ouvre la grande exposition du Musée Balaguier, "l'envol de l'aigle", qui revient évidemment sur la prise de Toulon par les armées de l'An II parmi lesquelles s'est distingué un certain capitaine d'artillerie devenu très très célèbre... Je rappellerai d’ailleurs qu'une plaque commémorative, en hommage soldats de l'An II orne, depuis la fête de la vile, en juin dernier, l’un des murs du Fort Napoléon, sur initiative là encore, d'une association, "l'Aurore de la République", présidée par Patrick Gabrielli, qui a travaillé avec Henri Ribot que je remercie à nouveau chaleureusement pour leur initiative.

 

UN PASSIONNANT CHEMINEMENT URBAIN EN 10 ÉTAPES

« Pour revenir à ce chemin de la mémoire du centre historique, il est bel et bien, dans le cadre de la  mission globale confiée à la SAGEM, un élément de la réhabilitation du Centre-ville.

« Comme ont pu le constater celles et ceux qui l'ont parcouru pour la première fois ce matin, il vient en continuité avec un autre chemin de la mémoire, qui jalonne depuis 2010 le Parc de la Navale, et il raconte comment, à partir des hameaux d'origine (Cavaillon, Beaussier principalement), le Centre-ville s'est formé autour du port et des activités maritimes. 

« Pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore découvert, il se décompose en 10 étapes, 10 "bornes" (des totems métalliques) assorties d'un dépliant qui explicite le circuit. Chaque panneau comporte un « QR code » qui complète les informations figurant sur la borne en lien avec les smartphones. Des traductions sont ainsi accessibles en allemand, anglais, italien, espagnol... et provençal.

« Il met l'accent sur les éléments d'architecture et de patrimoine repérés par les services de la Ville compétents en la matière à partir de leurs connaissances de terrain et des données des historiens locaux tel que Louis Baudouin et Marius Autran ainsi que de l'urbaniste Jean Coignet.

« La réalisation concrète a été confiées à l'entreprise seynoise MANUGRAPH installée à la ZAC des Playes et spécialisée dans la fabrication d'outils de communication. La conception de ce parcours historique est le fruit de la collaboration de plusieurs services : le Pôle « Aménagement du Territoire », la Direction Culture et Patrimoine, le chargé de mission patrimoine, le tout sous l'égide de l'adjointe à la Culture, au Patrimoine et au centre ancien, Florence Cyrulnik. »

Et j’ai ensuite félicité tous les agents de la fonction publique territoriale qui y ont œuvré, et qui sont tout sauf routiniers et blasés, mais au contraire créatifs, bosseurs et surtout passionnés par et pour leur ville !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois