Ça se sait peu, mais, cette saison, toutes les équipes de toutes les catégories d'âge du Football Club Seynois (FCS) ont obtenu le label départemental du fair-play sur les terrains de sport. Et les gradins ! C'est la chose la plus importante que Toussaint Codaccioni, adjoint aux sports, et moi, aurons retenue du "off" de la réunion de l'Assemblée générale de notre club de ballon rond qui s'est tenue en fin de semaine dernière.
Ça confère à notre club une belle image qui fera taire les mauvais esprits qui savent baver sur le soi-disant manque de "savoir être" de nos jeunes sportifs seynois.
Et ça doit donner un objectif à celles et ceux qui se livrent à un autre "jeu sportif", républicain celui-là, qui mettra en compétition des citoyens voulant proposer aux Seynoises et Seynois de présider aux destinées de la commune pendant les six ans qui suivront mars 2014.
C'est pourtant très moyennement bien parti, du côté de certains politiques. Qui ne semblent pas très regardants sur la propreté de la commune et souillent à tout va d'affichages sauvages les murs, mobiliers urbains, boîtiers répartiteurs d'énergies, et autres espaces publics ou privés.
Qu'on se le dise : j'assume mon rôle de maire et je fais établir des procès-verbaux par nos agents assermentés. Et quels que soient les colleurs outlaw et peintres en lettres de pacotille ! Ainsi, de droite comme de gauche ou d'ailleurs, les organisations de jeunes qui ont cru malin de maculer l'enceinte du lycée Beaussier vont l'apprendre à leurs dépens (au sens propre du mot) lorsqu'elles recevront la note qui va leur être adressée pour couvrir les charges induites par l'engagement du service communal de "détagage" pour nettoyer les murs de leurs "œuvres".
Comme maire, j'ai fait installer de nombreux panneaux d'affichage libre - d'ailleurs réalisés avec art par nos fonctionnaires communaux - qui faisaient défaut à La Seyne. Utilisons-les. Et eux seuls.
Et, plus généralement, à présent que je suis candidat validé pour la future élection municipale, je nous invite avec solennité, nous, l'ensemble des candidats, collectivement, à nous engager à nous conformer aux règles du jeu. Celles du respect des biens, des personnes et des idées. Celles qui engagent à ne pas diffuser des informations non vérifiées, ou fausses, pour ne pas dire mensongères, ni à proposer des solutions que l'on sait pertinemment irréalistes. Je proposerai à tous une "charte", comme je l'ai déjà fait dans le passé.
La vie démocratique gagnera en crédibilité. Et, peut-être, assurerons-nous ainsi un regain d'intérêt de nos concitoyens pour "la chose publique" et ainsi lutterons-nous ensemble contre cette funeste abstention qui, toujours, fait le jeu de ceux qui exècrent les valeurs de la République.
> M. Gilbert Perea m'a adressé un mail pour demander un droit de réponse à cet article. Je le retranscris ci-après (texte en italique)... et je le commente un peu plus bas :
Marc VUILLEMOT doit cesser de s’essuyer le fondement avec l’étendard de la démocratie !
L'affichage libre est le reflet de la liberté d'expression, en effet cela a toujours été un mode d'expression utilisé dans une France républicaine. C’est toujours aux heures les plus noires de l’histoire de la France que l’affichage d’opinion a été supprimé ! (Son nom officiel est « affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif ».)
L'affichage libre était réglementé par la loi n° 79-1150 du 29 décembre 1979 et par le décret d'application n° 82-220 du 25 février 1982 ; il est actuellement régi par les articles L. 581-13, R. 581-2 et R. 581-3 du code de l'environnement. Les communes sont tenues d'informer (directement ou sur demande) les citoyens des emplacements d'expression libre disponibles sur leur territoire.
Cette règlementation stipule en particulier que toutes les communes françaises doivent disposer d'au moins :
quatre mètres carrés d'affichage libre pour les communes de moins de 2 000 habitants ; quatre mètres carrés plus deux mètres carrés par tranche de 2 000 habitants au-delà de 2 000 habitants pour les communes de 2 000 à 10 000 habitants ; douze mètres carrés plus cinq mètres carrés par tranche de 10 000 habitants au-delà de 10 000 habitants pour les autres communes.
Ainsi, donc la ville de la Seyne sur mer avec 63 000 habitants, devrait disposer de 47 m2 d'affichage libre, soit environ 32 panneaux. Aujourd’hui nous en disposons que 5 !!!!!
Par ailleurs, la législation précise que le ou les emplacements réservés à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif doivent être disposés de telle sorte que tout point situé en agglomération se trouve à moins d'un kilomètre de l'un au moins d'entre eux.
Mr VUILLEMOT nul n’est censé ignoré la loi !