26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 16:20

http://www.ldh-toulon.net/local/cache-vignettes/L448xH336/rivesaltes_1962-cda89.jpgElle est toujours difficile, cette journée nationale d'hommage aux harkis et aux membres des forces supplétives. On le voit, fût-ce un samedi matin, on est loin de rassembler autour du Monument aux Morts la foule qu'on y rencontre lors d'autres cérémonies. J'ai essayé, dans mon propos, d'apporter ma modeste pierre à l'apaisement des passions toujours tenaces...

"Certains ont qualifié les harkis de héros, d'autres de traîtres. Cinq décennies après, on peine à panser les plaies. Ne peut-on voir en eux les gens ordinaires qu'ils étaient ? Français, ils l'ont été et ont cru l’être à part entière - et, bien sûr, le sont. Mais beaucoup de ceux qui furent rapatriés en 1962, après l’indépendance de l’Algérie, ne furent pas les bienvenus. Ils ont séjourné dans des camps, des hameaux forestiers, des cités de transit qui ne leur ont pas permis une intégration convenable au sein de la société de la France métropolitaine.

"Cette situation a été vécue avec beaucoup d’amertume et de rancœur. Le temps est venu pour la France de montrer sa maturité et sa capacité à dépasser la mémoire blessée des harkis. C’est l’objet de cette journée hommage. En organisant cette journée, nous montrons notre capacité à regarder l'histoire dans tous ses aspects.

"Cette démarche est bénéfique pour tous. Elle est la porte ouverte à une identité plus sereine, débarrassée des clichés négatifs et d’une histoire falsifiée. Elle doit faire en sorte que les sociétés contemporaines n’engendrent pas d’autres désastres.

"Cependant, si la loi est nécessaire, elle n’est pas suffisante. Il revient à chaque citoyen de construire une mémoire basée sur la connaissance des événements. C’est pourquoi les témoignages, les archives, leur étude et leur compréhension et avec elles le développement de l’esprit critique, sont d’une importance capitale.

"Mais le devoir de mémoire ne doit pas être prétexte à la renaissance de divergences passées, à l’opposition des points de vue, à nourrir, encore et encore, les haines. Au contraire, il doit souder, dans un hommage rendu à toutes les victimes, les différentes composantes de la population française.

"Il ne peut y avoir d’humanité sans mémoire, mais, également, il n’y aura pas d’humanité sans l’oubli – fût-il forcé - des rancœurs. Certes il convient de réparer et d’honorer la parole donnée, mais il est indispensable, pour l’avenir de nos enfants, d’honorer la vie. La vie quotidienne et la vie future. Je souhaite que nous puissions le faire sans déshonorer ceux qui sont morts, victimes de l’aigreur des hommes."  

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois
20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 05:42

http://www.defendonsnosterritoires.fr/sites/www.defendonsnosterritoires.fr/files/illustrations/Logo-territoire2.png?1284640373Le titre de cet article aura sûrement étonné mes visiteurs. Mais vous allez comprendre où je veux en venir...

Beaucoup de monde était rassemblé samedi soir sur la place Bourradet, en coeur de ville, pour l'inauguration de la Maison du Patrimoine et de l'Image. Le projet d'acheter et réhabiliter cet édifice en bien piteux état date de 1995, lorsque Marie-Claude Dufour, alors adjointe au maire Maurice Paul, lui proposa d'acquérir en vue d'une réhabilitation cette très vieille maison qui abritait du logement indigne et deux petits commerces, tout comme une autre construction voisine qui va devenir dans les prochains mois la Maison de l'Habitat, et une autre, rue Louis-Blanqui, qu'elle souhaitait dédier à un accueil de femmes en difficulté.

Il aura fallu plus de 15 ans pour qu'un premier volet de cet ensemble d'opérations voit le jour. Et heureusement que les trois maires successifs qui s'y sont attelés ont eu de la suite dans les idées !

http://www.la-seyne-sur-mer.fr/joomla/images/stories/laseyne/culture-patrimoine/maison_image/1.jpgPour en savoir plus sur le projet dédié à cette splendide bâtisse, je vous inviterai à lire plus bas le discours que j'ai prononcé avant de couper le ruban.

Je veux simplement, dans l'immédiat, vous faire part d'une réflexion que j'ai formulée au cours de mon allocution, qui n'était pas prévue, mais que je me devais de partager avec les très nombreuses personnes qui avaient répondu à notre invitation.

Car, si cette réalisation a pu voir le jour, c'est grâce à une implication partenariale croisée entre plusieurs collectivités : outre la Ville, le financement a été partagé entre la Région Provence Alpes Côte d'Azur, le Département du Var et la Communauté d'Agglomération Toulon Provence Méditerranée. Ce montage financier a permis de ramener la part de la commune à 20% seulement. En clair, sans les autres, les finances communales n'auraient pas pu supporter la charge de cette réalisation.

Et, là où le bât blesse, c'est que la réforme des collectivités que le Président de la République et le Gouvernement veulent à tout prix faire passer interdira aux Régions et aux Départements de disposer des compétences volontaires qu'elles se sont donné, et donc, par exemple, de soutenir ce type de projet.

L'État s'acharne à détruire la décentralisation, au mépris même de la Loi qui stipule que les collectivités s'administrent librement. C'est dramatique. Pour nos enfants, ce sera moins de financement pour nos écoles, nos collèges et nos lycées. Pour nos aînés, ce sera moins d'accompagnement du grand âge et de la dépendance. Pour nos entreprises et nos emplois, moins de soutien face à la mondialisation.

La réforme territoriale doit améliorer la démocratie locale, pas la casser !

Comme dans des centaines d'autres communes, nous préparons pour samedi 25 septembre au matin, devant la mairie, un moment citoyen dans le cadre d'une opération nationale "Défendons nos territoires". Nous avons besoin du soutien de nos concitoyens. Rejoignez-nous nombreux !


> Mon allocution :

"Aujourd’hui, à La Seyne-sur-Mer, le patrimoine a sa maison.

"Nous l’avons vu avec Florence, notre adjointe au Patrimoine et à la Culture, cette Maison est désormais Maison du Patrimoine et de l’Image. Bientôt, une autre rénovation complètera cet ensemble avec la Maison de l’Habitat.

"Nous continuons d’avancer en préservant les traces les plus lointaines du passé de La Seyne. Et, plus encore, en préservant ces traces évocatrices de l’histoire, nous réussissons peu à peu redynamiser le cœur de ville en y ouvrant de nouveaux lieux de vie. En lien avec tous les habitants, en lien avec le tissu associatif et commerçant, en lien avec les efforts volontaristes de mon équipe en matière d’accession au logement, en matière de lutte contre l’habitat indigne. La qualité de ville, de vie en ville, fait de grands pas.

"Aujourd’hui, un petit voyage dans le temps s’impose : cette maison, donc, avait été édifiée aux alentours de 1620, sur les terres basses, au bord de l’ancienne darse creusée avant le XVIIè siècle et servant d’abri aux bateaux par temps fort car très abritée des vents dominants dans la rade (certainement le point le plus abrité), tout au bout de l’ancien grand môle.

"Il semble que ces maisons ont dû appartenir à de prestigieux anciens, mais leur occupation a, semble-t-il, toujours été modeste, certainement locative ou maison de commerçant. Elles ont été remaniées fortement au XIXè siècle, avec la création de petits logements aux étages, la toiture surélevée et consolidée avec des pièces de charpente marine.

"Je remercie l’architecte Véronique Wood d’avoir su sauver ces infimes et majestueuses traces de la vie d’antan pour qu’aujourd’hui cette maison nous parle. Je remercie tout autant les partenaires ayant permis ce projet, car il a été réalisé dans le cadre de la requalification du centre ancien et selon une convention publique d’aménagement avec la SAGEM. La Région PACA, le Conseil Général du Var et TPM étant partenaires.

"Cette maison rénovée, c’est un pan de mémoire renfloué et vivant à nouveau. C’est pourquoi nous souhaitons vivement mettre ces locaux à disposition des associations patrimoniales seynoises. Si je reprends les termes du ministère, cela colle (pour une fois) parfaitement avec les objectifs définis : mettre en mémoire des destins communs, faire dialoguer l’homme et le lieu, valoriser celles et ceux qui donnent de leur temps et de leur passion pour préserver les traces de l'histoire. Rencontres, échanges, mise en réseau pour renforcer l’identité et la mémoire collective, pour acquérir des techniques, pour sauvegarder et créer des documents sonores et visuels. En un mot créer un espace ressources pour la valorisation du patrimoine sous toutes ses formes.

"En effet, le patrimoine, c’est aussi la tradition orale et l’immatériel et il est nécessaire de conserver des archives audiovisuelles – sons et images – d’évènements divers, de rites, de cérémonies, de vie artisanale, ouvrière, patronale, culturelle, un folklore au sens propre du terme : la science des traditions, des us et coutumes et des productions culturelles non matérielles d'un groupe sociétal.

"La Maison de l'Image est donc ouverte aux associations proposant des activités liées à l'écriture audiovisuelle, à la lecture et à la compréhension critique et raisonnée des images. C’est ce que vont mettre en pratique très prochainement - à partir d’aujourd’hui même, je crois - les ateliers de l’image en proposant des séances de ciné-club, des ateliers de montage vidéo allant de l’art simple du montage de films amateurs à la formation à la réalisation de films, depuis l’écriture jusqu'au montage.

"La Maison du Patrimoine a pour vocation de générer de nouvelles initiatives en faveur de la connaissance, de la valorisation et de la restitution de l’histoire et du patrimoine du territoire aux différents publics.

"Et je tiens à souligner que désormais cette Maison doit permettre de renforcer le lien entre les habitants et les différents quartiers de notre ville mais répondra également aux besoins pratiques des publics scolaires, des centres aérés, des visiteurs, des touristes ...

"Car l'éducation (aux arts et) à la culture est un enjeu de formation et d’ouverture d’esprit essentiel pour les enfants et les adolescents

"Cette Maison du Patrimoine et de l’Image devient le creuset, l’atelier commun des acteurs patrimoniaux du territoire et de services communaux. C’est un lieu de brassage des connaissances, des projets et des initiatives de valorisation de notre ville.

"Entendons-nous bien : ce nouvel équipement proposera donc, au gré d’une programmation régulière, une série de manifestations culturelles - expositions, conférences, débats, ateliers, projections - émanant des partenaires associatifs, de la Direction municipale Culture-Patrimoine ou de tout autre acteur du champ patrimonial : les associations partenaires (comme les ateliers de l’Image animés par Nathalie Trezza), les archives municipales, le musée de Balaguier, l'Ecole des Beaux-Arts, la bibliothèque théâtrale installée prochainement sur la place Martel Esprit.

"Je tiens à saluer le travail remarquable qui vous est déjà proposé, ce « Regard sur le bagne » de Dominique Darbois en partenariat avec le musée Ernest Cognacq à St Martin de Ré. Cette exposition est l’initiative du Musée de Balaguier et fait suite à « Les Artistes du Bagne » encore ouvert à la visite. Et je vous invite par ailleurs à découvrir La Seyne et toutes ses richesses à travers les nombreuses possibilités de visite sur notre commune lors de ces journées du Patrimoine.

"Ce matin je me suis promené dans les allées de Balaguier parmi toutes les essences de son jardin, puis à l’Eguillette, sans oublier des amis de Savoie que j’ai emmenés tout en haut du Pont et qui tombent, chaque fois qu’ils me rendent visite, un peu plus amoureux de notre ville et de son caractère.

"Soyez, tous, services de la ville, associations, partenaires institutionnels et autres, remerciés de votre implication. Et bonnes journées du Patrimoine à tous."

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois
8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 15:24

livres_histoire.jpgÇa y est. Je pars deux semaines en vacances.

J'emporte quelques livres, dont les trois que mes visiteurs peuvent voir sur la photo. En bas, c'est la réédition du tome 1 de la série de livres de Marius Autran, "Images de la Vie Seynoise d'Antan", à l'initiative de son fils Jean-Claude, dont je recommande vivement le site Internet.

En haut, ce sont deux ouvrages aujourd'hui presque introuvables qui mériteraient, eux aussi, une réédition : le gros volume bleu, à gauche, c'est la célèbre "Histoire générale de La Seyne et son port" de Louis Baudoin (1892-1983) ; et la bande dessinée, à droite, c'est une réalisation de l'association "Vivre Jeune", aujourd'hui en sommeil, qui raconte aussi, comme son titre l'indique, l'histoire de notre ville.

"Le passé est une partie de nous-mêmes, la plus essentielle peut-être...", a écrit Victor Hugo. C'est sûrement très vrai.

À très bientôt, donc !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 10:15
Pour les sapeurs-pompiers, la Saint-Barbe est synonyme de jour de fête.

Si, bien sûr, ceux de La Seyne n'ont pas dérogé à la règle, en organisant un temps amical à la nouvelle caserne de Mauvèou, celui-ci a été précédé d'un émouvant dépôt de gerbes au vieux centre de secours du quartier Peyron, en présence des familles et amis de nos trois pompiers morts au feu à l'automne 2003.

Le deuil des leurs, camarades d'engagement, parents et amis, se fera-t-il vraiment un jour, tant la plaie est dure à se fermer, avec une justice qui a peut être fait ce qu'elle devait, mais n'aura pas permis de mettre des mots sur le drame ?

J'étais d'autant plus ému que j'ai pu mesurer, cette année encore, combien est forte et solidaire la grande famille des soldats du feu. Des enfants des sapeurs disparus à Paul Reybaud, le vieux médecin aujourd'hui âgé de près de 90 ans, tous ceux qui le pouvaient étaient là, dans un impressionnant silence de respect, autour de la stèle érigée à leur mémoire.

Ambiance d''autant plus lourde de sollennité que sapeurs, sous-officiers et officiers mènent en ce moment un autre combat, sans cesser d'assurer leur mission avec conscience et dévouement. Celui pour que leur professionnalisme et leur engagement soient plus justement reconnus dans leurs salaires. Combat difficile, peut-être sans issue, lorsqu'on sait combien le Conseil général, en charge du service départemental d'incendie et de secours, subit, comme toutes les collectivités, la révision des politiques publiques et sa cohorte de réduction de ressources.
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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 07:53
La compagnie "Saga Shipping" a eu une très heureuse initiative. Plus de quarante ans après sa mise à l'eau dans notre Rade, son paquebot "Saga Rose" a effectué une dernière escale... là où il est né.

Ce fut un moment empreint d'émotion, ce samedi, sous la Porte des Chantiers, où les anciens de "La Navale", qui l'ont contruit, Lucien Conac, président de l'AMIANS, en tête, se sont retrouvés en compagnie des représentants de l'armateur, des officiers du navire, et de nombre d'élus et de personnalités.

Après les discours, où la mémoire confinait à l'avenir tourné vers la mer, on a échangé des cadeaux. J'ai remis au dernier commandant de la "Lady" que fut ce navire d'exception un drapeau de la ville et la médaille d'honneur commémorative, et j'ai reçu de ses mains, pour le futur espace de mémoire de la construction navale à La Seyne, l'hélice d'une des chaloupes du paquebot et un compas de navigation.

L'occasion pour moi de poser quelques enjeux de l'appui nécessaire, pour les temps à venir, qu'est la mémoire de 150 ans de savoir-faire de nos chantiers navals...

"Je vais avoir du mal à exprimer l'émotion qui est la mienne aujourd'hui.

 

"L'émotion du Seynois que je suis, attaché aux chantiers navals, à l'époque, et aujourd'hui attaché à leur mémoire.

 

"L'émotion du maire de cette commune tellement affectée puis changée, tellement changée, déjà, et encore toute entière mobilisée pour sa mutation.

 

"Captain David Warden Owen, Chief Engineer Len Blinston, Hotel Director Horst Pint and Cruise Director Roy Parkinson, au nom de toute la population de cette ville, en particulier celle qui a fait les "Forges et Chantiers de la Méditerranée" : bienvenue à La Seyne-sur-Mer !

 

"Merci d'avoir pris soin de rendre cet hommage aux chantiers qui ont construit votre navire.

 

"Merci d'être là, aujourd'hui. Votre initiative est exceptionnelle, je veux insister à mon tour sur ce point. Elle nous va droit au coeur.

 

"Aujourd'hui, vous nous confiez, non pas un navire qui va terminer calmement sa vie, mais un souvenir. Une trace, pour les générations futures. Un encouragement à oeuvrer à l'avenir et au bonheur de cette ville qui a longtemps été en deuil de ses chantiers et qui, j'en suis sûr, tirera de sa mémoire de l'optimisme et de l'énergie.

 

"Merci à vous, merci à Saga Shipping pour tout cela.

 

"A travers ma modeste personne, c'est bien sûr La Seyne-sur-Mer, ses maires, ses élus, sa population, ses travailleurs, qui sont honorés aujourd'hui.

 

Un si beau paquebot. Résultat du travail de milliers de d'hommes. Une fierté, d'avoir construit, dans des conditions souvent difficiles, un tel navire, d'une modernité et d'une performance rares.

 

"Et je le dis tout de suite : le Saga Fjord a été une richesse des chantiers de La Seyne-sur-Mer et une grande fierté. C'est l'un de ses plus beaux emblèmes.

 

"Chacun le comprendra, je ne reviendrai pas aujourd'hui, en cette occasion, sur les causes de la fermeture de nos chantiers navals. Elles sont autres. Tout autres.

 

"Et puis, ne faisons pas peser une ombre quelconque sur ce jour de fête et d'hommage.

 

"Tout ou presque a été dit sur le Saga Rose, alias Saga Fjord. Son lancement en 1964, puis sa livraison en 1965, sur sa vie, prestigieuse, les multiples routes qu'il a suivies autour du monde, la ligne Oslo-New York, et les croisières, bien entendu...

 

"Alors, je conclurai en disant que l'important de cette belle journée, ce sont les retrouvailles entre les anciens salariés des chantiers, vous tous, Messieurs, et ce navire, son armateur, Saga Shipping, son équipage, vous, Messieurs, ses officiers.

C'est vous les "stars" de la journée.

Respect à vous tous.

 

"Je ne terminerai pas sans évoquer le fait que notre ville, forte de ses atouts humains et naturels, portera toujours très haut son titre de noblesse : "La Seyne... SUR-MER".

 

"Si le Saga Rose s'en va, je profite donc de ce moment solennel pour souhaiter par anticipation la bienvenue aux autres, à tous les autres navires, celui qui est là aujourd'hui, à tous les croisiéristes qui choisiront désormais notre rade, dans les années qui viennent, la plus belle du monde, comme chacun sait, et La Seyne-sur-Mer."
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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois
19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 17:29
Journées du Patrimoine... on a inauguré le Pont de La Seyne. Malgré la pluie, nombreux ont été les Seynois et les visiteurs qui ont pris l'ascenseur tout neuf pour s'offrir, du haut des 42 mètres de la plateforme supérieure, une vision étonnante sur La Seyne et les communes voisines de la Rade. Du plaisir, de l'émotion, et un regard vers l'avenir...

> mon allocution en article
> mon allocution en pdf (téléchargement)

> le site internet du Pont de La Seyne
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 15:19
"Je sais bien que le temps est un grand maître et qu'il efface peu à peu les êtres et les choses". Paroles de Marius Autran, un homme qui a compté pour La Seyne, et du nom duquel nous avons dénommé notre centre d'Archives Municipales. Une occasion pour moi de rappeler le rôle essentiel du services des archives et de ses agents, et de dire combien Marius a compté - et compte encore - pour nous...


> mon discours en article
> mon discours en pdf (téléchargement)




> le site de Marius Autran (réalisé par son fils Jean-Claude, une mine sur la petite et la grande histoire de La Seyne)
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