/ / /

 

DÈS 2010, DES CONTRAINTES IMPOSÉES AUX CONSTRUCTEURS PARTOUT OÙ ÇA A ÉTÉ POSSIBLE

 

Plutôt que les outrances auxquelles on assistent propos du programme de Costechaude, il nous semble plus raisonnable de « regarder le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide ».

 

Plutôt que focaliser l'attention citoyenne sur un point de difficulté, il serait préférable de poser un regard global sur les choix que nous avons portés et mis en œuvre en matière d'urbanisme durable de l'ensemble de notre territoire communal.

 

Nous avons en effet modifié de façon très substantielle nos prescriptions d'urbanisme. La Seyne est désormais mieux protégée, plus harmonieuse. Il fallait limiter les constructions en nombre mais aussi en taille et en emprise au sol.

 

Dans un premier temps, il fallait diminuer la surface de « construction dense » (zones UA) : nous l'avons réduite de moitié, passant de 400 hectares à 200 hectares avec le PLU révisé en 2010 ! Nous avons en outre modifié les prescriptions sur ces zones constructibles pour diminuer, d'environ 50 %, les droits à construire sur une parcelle urbanisable par rapport à ce qui était antérieurement autorisé : nous avons pour ce faire interdit d'y construire au-delà de 50 centimètres plus haut que l'immeuble voisin, et, dans tous les cas, nous l'avons interdit au-delà de 5 niveaux, dont le dernier sous forme d'attique (« la villa sur le toit ») ; nous avons empêché d'y construire sur la totalité de l'assise foncière en imposant des retraits par rapport aux limites de propriétés ; et nous avons obligé à ce que des places de stationnement soient réalisées sur la parcelle.

 

Ce sont ces décisions courageuses qui nous ont permis de tenir bon lorsque des promoteurs de programmes immobiliers d'envergure ont exercé des pressions (amicales !) sur nos services pour tirer le meilleur parti économique de leurs projets d'habitats en cherchant à réaliser le plus de logements possible sur une parcelle. Si nous avons, pour affirmer notre volonté de mettre au « bétonnage » inconsidéré de la ville, retiré un permis de construire pour un projet aux Mouissèques accordé suivant les règles d'urbanisme de nos prédécesseurs, nous avons été contraints de le rétablir par la justice administrative.

 

Mais l'important a été que le message soit passé et que notre détermination soit affirmée. Chacun a su que, certes dans le cadre permis par la Loi, nous tenterions tout pour éviter que ne se reproduisent les errements qu'ont connu certains quartiers défigurés et aux fonctions urbaines ravagées.

 

L'exemple le plus patent est assurément celui du programme envisagé au quartier de Bois Sacré, sur un vaste terrain propriété d'un grand groupe pétrolier, arboré mais très pollué aux hydrocarbures. Après avoir durement négocié, après avoir obtenu de l'État qu'il impose une étude d'impact, après avoir refusé un premier permis de construire, nous sommes parvenus à ramener de près de 600 à 250 le nombre de logements programmés dans cette zone, tout en imposant des contraintes d'aménagements de circulation et d'accès, des espaces dédiés à des services, un parti pris architectural et une localisation adaptée aux impacts visuels et paysagers des immeubles et villas à construire, la dépollution, la préservation et la mise en valeur des espaces boisés, un pourcentage de 30 % de logements à faibles loyers pour actifs pouvant être comptabilisés comme logements sociaux, et la création d'espaces ludo-naturels et de cheminements ouverts au public extérieur au site résidentiel, en particulier aux habitants de la cité HLM de La Rouve qui jouxtent la propriété sur l'autre versant de la colline...

 

 

Poursuivez votre lecture...

 

> UN PATRIMOINE ARBORÉ SUR 89 % DE LA VILLE 

> UNE GESTION ÉCOLOGIQUE DE NOS MASSIFS FORESTIERS

> LES 60 HECTARES DU DOMAINE DE FABRÉGAS SANCTUARISÉS ET OUVERTS AU PUBLIC

> LE DOMAINE FORESTIER LITTORAL DE SAINT-ELME SAUVEGARDÉ

> MARCHE ARRIÈRE SUR LES OUVERTURES À L'URBANISATION DE NOS PRÉDÉCESSEURS

> OPÉRATION VÉRITÉ SUR LE PROGRAMME DE "COSTECHAUDE" MONTÉ EN ÉPINGLE

> UNE OBLIGATION LÉGALE ET MORALE DE RÉPONDRE AUX BESOINS DE LOGEMENTS

> DÈS 2010, DES CONTRAINTES ACCRUES IMPOSÉES AUX CONSTRUCTEURS

> UNE "SAISON 2" DE LA RÉDUCTION DES DROITS À BÂTIR DÈS 2015, UNE "SAISON 3" 2019

 

ou... RETOUR À L'INTRODUCTION DU THÈME "URBANISME"

ou... RETOUR AU CHOIX DE THÈME

ou... RETOUR À L'ACCUEIL DU BLOG

Partager cette page

Repost0
Publié par Marc Vuillemot