Urbanisme et qualité de ville : les erreurs du passé corrigées (3/10)

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Urbanisme et qualité de ville : les erreurs du passé corrigées (3/10)

UNE GESTION ÉCOLOGIQUE DE NOS MASSIFS FORESTIERS

Notre forêt communale fait l'objet de toutes nos attentions. Nous avons signé un protocole avec l'Office national des forêts (ONF), repris par la Métropole qui a désormais compétence en matière de massifs forestiers, pour fixer, pour vingt ans, les modalités de notre coopération pour la préservation et la valorisation du patrimoine naturel exceptionnel que représente notre poumon vert du Massif de Sicié, que nous avons par ailleurs inscrit dans le dispositif Natura 2000.

La forêt est désormais gérée durablement par les techniciens spécialisés, dans une démarche n'empêchant pas son appropriation par ses usagers et visiteurs, mais préservant des incendies et tendant à permettre le regain des essences d'origine, en particulier les diverses espèces de chênes, sur celles, notamment le pin, qui y ont été importées.

On en a entendu des vertes et des pas mûres, certaines années, lors des coupes d'arbres dans la forêt communale de Janas ! Qu'on se le dise : si on coupe des arbres, c'est pour couper l'aliment dont se nourrit le feu. Et ça se fait suivant les recommandations et sous le contrôle de l'ONF, dans le cadre d'un « PIDAF », c'est-à-dire un Plan intercommunal de débroussaillement et d'aménagement forestier, agréé par la très officielle Commission départementale de la nature, des paysages et des sites, dans le cadre des règlements édictés par le ministère en charge de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.

Pour faire simple, du côté seynois de la forêt de Janas, ça consiste, le long de quatre pistes forestières suffisamment larges, avec des points d'eau et des espaces permettant le croisement des véhicules des pompiers, à débroussailler de façon à ne laisser sur les 50 mètres bordant ces voies que des arbres espacés de cinq mètres les uns des autres. Et les arbres coupés ne sont pas récupérés par quelques petits malins pistonnés, comme nous l'avons parfois entendu. Ils sont broyés, sur place ou dans un site spécialisé, pour fabriquer des « plaquettes forestières » destinées à la filière bois-énergie.

Et les faits sont têtus, avec l'ensemble des bénévoles de notre Réserve communale de sécurité, que nous avons redynamisée, avec les personnels de l'ONF et du service communal de prévention des risques, renforcé en été par des volontaires d'autres services communaux, avec les pompiers, avec les associations, et les citoyens eux-mêmes, jeunes et moins jeunes, sensibilisés par de nombreuses campagnes d'information, nous devons reconnaître que notre forêt communale a été préservée des affres du feu.

Corrélativement à ce parti pris de gestion protectrice pour notre forêt communale, ainsi que l'a titré Var-matin, annonçant en 2019 à sa une « un concept écolo à La Seyne », notre camping municipal, à l'orée de Janas, est « passé à l'écotourisme » et « joue la carte du développement durable ». Les mobil-homes ont disparu et seront remplacés par des hébergements de bois, des tentes de toile à structure de bois, des emplacements pour tentes, caravanes et camping-cars, et un espace spécialement dédié aux groupes. Le nombre global de places sera considérablement diminué pour « aérer » et intégrer au mieux les lieux de vie dans le domaine forestier.

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