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UN PATRIMOINE ARBORÉ SUR 89 % DE LA VILLE

Comme plusieurs communes urbaines de notre métropole, La Seyne est aidée dans ses efforts par sa configuration héritée de son passé, qui a permis de « sanctuariser » un pourcentage significatif d'espaces verts naturels ou urbains concourant avec efficience à la régulation de la qualité de l'air et au cadre de vie.

 

L'étude« villes vertes » réalisée par un opérateur travaillant en matière d'ingénierie publique pour l'Institut géographique national (IGN) et dévoilée en 2019 révèle que le patrimoine arboré de La Seyne représente 89 % de notre territoire.

 

Bien sûr, la préservation des massifs forestiers (Janas-Sicié, Fort Napoléon, Vignelongue, arc collinaire de Brémond à l'Ouest à Gaumin et Balaguier à l'Est) et la création de parcs urbains explique cette réalité, mais nos efforts de développement de la nature en ville l'ont confortée, y compris les opérations, petites en surface mais ambitieuses en impact, permettant à nos concitoyens d'être eux-mêmes acteurs du verdissement de leur ville (place de la Lune, quartier Beaussier, square Baudoin, jardinets verticaux dans les rues du centre ancien, jardins de Berthe, etc.).

 

Désormais, avec 29 % d'espaces arborés en milieu urbanisé, l'étude met en évidence que La Seyne est largement plus arborée en ville que la moyenne nationale (19 %) et que, sur les 22000 communes françaises les plus peuplées, seules 1705 ont un taux de surfaces vertes en ville plus important que chez nous.

 

Notre surface arborée en ville représente celle de 687 terrains de football, soit 78 mpar habitant.

 

Tout aussi intéressant est un autre enseignement de cette étude qui révèle que nous avons mis un coup d'arrêt à l'étalement urbain, c'est-à-dire à l'ouverture à l'urbanisation d'espaces naturels ou agricoles, dont nous avons ramené le taux de croissance à 0 % entre 2012 et 2018, la fixant durablement à 3 % malgré l'accroissement de notre démographie et notre développement économique, notamment du technopôle de la mer, à comparer aux 20 % de la France entière, aux 12 % d'Hyères et Bandol, aux 13 % de Six-Fours et La Garde, aux 23 % de Sanary, aux 39 % de La Ciotat, aux 50 % d'Aubagne, ou aux 175 % d'Ollioules.

 

Et, avec ça, on veut laisser croire que nous aurions... « bétonné la ville » ! Non ! Nous, conformément aux recommandations des gouvernements successifs, de toutes tendances politiques, nous ne nous nous sommes pas étalés sur la campagne, mais, pour répondre aux besoins en sauvegardant la nature, nous avons fait « de la ville sur la ville » !

 

 

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Publié par Marc Vuillemot