LE DIALOGUE AVEC LES PERSONNELS ET LEURS SYNDICATS
Toutes Les évolutions se sont déroulées dans un dialogue constant avec les organisations syndicales, nous avons été ouverts et à l’écoute dans les commissions paritaires, de nombreux dossiers ont été traités ou suspendus lorsque des réticences des représentants du personnel ont été manifestées.
Nous avons relogé les syndicats dans des locaux confortables et nous étudions une solution pour un syndicat nouvellement créé. Et nos deux adjoints successifs, chacun pour un mandat, chargés du dialogue social, s'ils ont été au rendez-vous, chaque fois que nécessaire, avec les représentants du personnel et les syndicats, ont été disponibles pour des contacts directs avec des dizaines d’agents sur des problématiques d’évolution de leur carrière, de logement, ou de mal-être au travail.
Alors que la très contestée loi de transformation de la fonction publique a été votée, la gestion des collectivités en matière de ressources humaines se révèle particulièrement vertueuse. La Seyne, malgré ses difficultés, n'y échappe pas. Tel est l’enseignement d’« HoRHizons 2019, baromètre territorial », fruit d’un partenariat que l’Association des maires de France (AMF) a impulsé avec d'autres institutions et associations d'élus, qui démontre la qualité de la gestion des ressources humaines des collectivités, à la fois responsable et dynamique. Ce « baromètre » met ainsi en évidence les efforts du secteur public local pour stabiliser les dépenses de personnel : 55 % des collectivités déclarent que ces dépenses sont en stagnation. Ce résultat est en nette progression et atteint son plus haut niveau depuis 2015. Il est d’autant plus important qu’il intervient dans un contexte de contrainte croissante sur les budgets des collectivités.
Les dépenses des collectivités sont d’abord la traduction des services publics locaux qui répondent aux besoins des populations. Les élus locaux doivent avoir les moyens de conserver une fonction publique locale de haut niveau, c’est-à-dire attractive pour les agents et où la qualité des conditions de travail est reconnue. À ces menaces financières s’ajoutent les injonctions de l’État, qui ne cesse de méconnaître la libre administration des collectivités. Ces dernières n’ont ainsi jamais adhéré à la préconisation absurde du gouvernement de supprimer 70000 postes dans la fonction publique territoriale. Une telle mesure n’est ni réaliste ni responsable.
La loi de transformation de la Fonction publique ne répond pas aux attentes et introduit de nouvelles menaces sur la fonction publique territoriale. Le texte élargit le recours aux contractuels bien au-delà de toute demande des élus locaux. Cette concurrence du statut de la fonction publique est une remise en cause pernicieuse de ce dernier, sans considération de ses atouts considérables : continuité du service public, compétences des agents, spécificités du secteur public. Le dogme consistant à calquer les règles de la fonction publique sur le code du travail est un aveuglement qui traduit une méconnaissance des collectivités et du secteur public en général. Tel est le cas avec l’affaiblissement des instances du dialogue social prévue par la loi ou encore la volonté présidentielle exprimée en début de mandat – heureusement demeurée sans suite – d’une décorrélation du point d’indice entre les trois versants de la fonction publique. ET Les nombreuses ordonnances prévues par la loi suscitent aujourd’hui nos inquiétudes...
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