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« Quant à vous, Messieurs, vous ressemblez étonnamment à ceux qui vous ont précédés, en ce sens que vous êtes, comme eux, des hommes appelés par votre vocation et vos capacités à exercer la fonction la plus importante et la plus noble qui soit dans l’ordre temporel, je veux dire : le service de l’État. »

(Charles de Gaulle – adresse aux fonctionnaires[1]– novembre 1959)

 

 

« Pris dans leur ensemble, les fonctionnaires ne sont pas les champions de l’absentéisme que l’on a coutume de dépeindre. (...) Si l’on compare le nombre moyen de jours d’absence, la fonction publique ne totalise que 8,6 jours par personne quand le privé atteint 9 jours par salarié. »

(Anne-Hélène Pommier – Le Figaro – article présentantles enquêtes réalisées par l’Insee, la Dares (ministère du Travail), la Drees (ministère de la Santé) et la DGAFP (fonction publique)

– novembre 2019)

 

 

 

Les machines et le numérique, s'ils améliorent et facilitent le service rendu, ne constituent nullement une alternative à l'investissement humain. Sans personnels qualifiés, en nombre suffisant, gérés dans le respect de leurs droits et de telle sorte qu'ils accomplissent au mieux leur devoir, le service public national, territorial ou hospitalier ne pourrait être rendu conformément aux besoins de la population. En ce sens, les ressources humaines doivent faire l'objet d'une attention cohérente de gestion, d'autant – on le verra plus loin en abordant les charges de personnel – que la commune de La Seyne, attachée à la gestion directe et à une offre importante de services publics, emploie depuis des décennies plus de fonctionnaires que la plupart des communes de taille moyenne. Or nous avons hérité d'une forme de pilotage des cadres et agents qui aurait effrayé plus d'un « manager », avec un service qui fonctionnait comme un service du personnel et non comme une direction des ressources humaines, sans vision de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, dans l’exécution plutôt que force de proposition, pour l’aide au développement des projets de service issus des orientations politiques. Ce fut d'autant plus difficile que l'organigramme des services communaux était une incroyable arborescence découlant de modes historiques de gestion consistant, plutôt que régler les difficultés entre personnes travaillant ensemble, à scinder des services en deux, avec deux chefs, deux équipes de sous-chefs, deux supports administratifs, des outils logistiques doublés, pour accomplir sans coopération ni mutualisation des missions similaires.

 

 

[1]– Relevons le « Messieurs », et non « Mesdames et Messieurs », utilisé par le Chef de l'État... il y avait encore du chemin à faire, il y a soixante ans... Heureusement, on a enfin emprunté cette voie...

 

 

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Publié par Marc Vuillemot