DE LA RESTAURATION COLLECTIVE AUX FEUX D'ARTIFICE, RETOURS EN RÉGIE PUBLIQUE
La commune a aussi conduit ses propres efforts pour ses services territoriaux.
Ainsi, plutôt que laisser aller à vau-l'eau le service communal de restauration préscolaire, scolaire et périscolaire, qui nourrit et éduque à l'hygiène alimentaire et au goût près de 6000 de nos petits concitoyens, ainsi que l'avaient choisi nos prédécesseurs en n’entreprenant rien pour remettre à niveau de sécurité et de qualité nos cuisines collectives, ce qui aurait, tôt ou tard, conduit au constat de la nécessité de faire appel à un prestataire privé, produisant certes des repas équilibrés et sains, mais pas toujours goûteux, variés, originaux et de belle présentation, en tous cas souvent onéreux, nous avons opté pour le confortement de notre gestion publique en construisant une cuisine centrale ultra-moderne et écologique qui fait référence dans notre région et engagé un plan pluriannuel de remise à niveau de nos restaurants scolaires.
Amortissements de l'investissement compris, le coût de production d'un repas s'établit, en intégrant tous les coûts, des denrées aux énergies en passant par les salaires, la gestion des acheminements et des déchets, et l'entretien courant des espaces, aux alentours de 8 euros.
Aucun prestataire commercial ne pourrait, sauf à rogner sur la qualité et la quantité, proposer un tel coût. Et c'est bien normal car il est une des charges que le contribuable et l'usager n'ont pas à supporter : la distribution aux actionnaires des bénéfices résultant de l'exploitation du service concédé.
C'est pourquoi, à l'image de la restauration collective, nous avons remunicipalisé tous les secteurs d'activités confiés à des opérateurs privés pour lesquels il nous est apparu que c'était possible, non par « dogme collectiviste » comme certains voudraient le faire croire, mais pour en réduire le coût sans en diminuer la qualité, tout en en maîtrisant les orientations et la mise en œuvre.
C'est ainsi que nous avons repris en régie communale des secteurs qui avaient été confiés à des entreprises privées : les espaces verts, l'éclairage public et les illuminationsde Noël, le stationnement, le ménage, l'entretien et les petits travaux des bâtiments communaux et des écoles, la gestion de la vidéoprotection, et même les prestations techniques des spectacles et événements, notamment l'organisation des créations pyrotechniques en son et lumière offertes à des dizaines de milliers de Seynois et visiteurs qui vantent aujourd'hui l'évolution très positive de ces temps d'émerveillement festif qui rythment la vie de la cité.
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