LE CASINO DE JEUX : LE SERVICE PUBLIC EST AUSSI PRODUCTIF DE RESSOURCES
Pour les mêmes raisons budgétaires que pour les services déjà évoqués, nous n'avons pas imaginé de construire et gérer nous-mêmes, en régie communale, notre casino de jeux qui est pourtant bien, dût-ce en surprendre plus d'un, un service public.
Nous avons donc opté pour une délégation de service public pour la réalisation et l'exploitation de cet établissement sur le site de nos anciens chantiers navals, à l'emplacement que nos prédécesseurs avaient dédié à la création d'un pôle théâtral et d'un centre de conférences.
Ce choix d'abandon aura été le seul en rupture avec les projets antérieurement initiés. Si nous avons fait cet unique accroc à notre volonté de continuité républicaine, à laquelle nous attachions du prix après les ruptures continuelles vécues par les Seynois au gré des alternances politiques parfois violentes que la Ville avait traversées depuis 1984, c'est uniquement pour des raisons d'ordre budgétaire, et non parce que nous aurions jugé superflu de disposer d'un équipement d'accès à la culture et au savoir.
La raison est simple : au-delà du coût de la construction, déjà difficilement assumable, le déficit annuel prévisionnel de fonctionnement de cet équipement aurait dû être comblé par la commune à hauteur d'environ 1,6 millions d'euros.
A contrario, le prélèvement pour la commune d'une part des recettes du casino de jeux s'établit aux alentours de 2 millions d'euros annuels, même s'il a été enregistré une légère diminution de l'ordre de 7 % après l'ouverture du casino de Sanary. Mais nous avons « joint l'utile à l'agréable » et imposé au porteur de projet que l'établissement, au parti pris architectural et écologique remarquable, chauffé et climatisé par raccordement à notre réseau thermodynamique d'eau de mer, offre des activités de loisirs autres que les jeux de hasard, des espaces de restauration, et une salle pouvant accueillir suivant sa configuration de 250 à plus de 1000 personnes pour des événements, des salons, des spectacles, dont... du théâtre et des conférences !
On n'a donc rien perdu au change, au contraire. Mais il aura fallu six longues années pour y parvenir, pas tant du fait de l'opposition municipale de droite qui, sans vraiment en exposer la raison, s'y opposait politiquement, mais du fait des mêmes que ceux qui, on se demande bien pourquoi, s'évertuent à faire capoter d'autres projets structurants pour le territoire, tels que le chantier de refit de yachts Monaco Marine ou le projet de cinémas, d'hôtels et de commerces de bouche et de loisirs de l'Atelier mécanique, et se sont acharnés à empêcher, au prétexte d'incroyables considérations de droit d'urbanisme démontées par la justice administrative, la sortie de terre de cette réalisation désormais reconnue comme utile aux Seynois et à la dynamisation économique et culturelle de notre territoire.
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