PROPRETÉ URBAINE, EAUX USÉES ET GUERRE AUX ANIMAUX NUISIBLES
Comme évoqué plus haut, tout le matériel de nettoyage des espaces publics a été renouvelé, les tournées accrues, et nombre de corbeilles ont été installées en divers points de la ville. Des campagnes de sensibilisation aux incivilités ont été régulièrement menées et nos nouveaux habitants ne manquent pas de relever les efforts accomplis en matière de propreté urbaine.
Mais La Seyne, comme tous les communes, est confrontée à la présence d'animaux nuisibles dans la ville. Nous avons mené des campagnes de dératisation fréquentes mais devenant de moins en moins efficaces du fait des normes écologiques imposées pour les produits utilisés – ce qui est en soi évidemment une bonne chose – et de l'adaptation des animaux à ces produits.
Nous avons avancé vers la création, d'ici quelques mois, d'un pigeonnier contraceptif. Nous avons apporté une aide financière annuelle à l'association « Les Amis de l'Arche de Noé » qui mène des campagnes de stérilisation des chats errants.
Nous avons aussi soutenu avec constance notre société de chasse locale « L'Union de chasseurs seynois » qui, non seulement participe à la préservation des espèces endémiques de notre massif forestier, mais aussi qui, avec son homologue six-fournaise « Le Lièvre », et sous la tutelle de la préfecture et de l'Office national des forêts (ONF), organise des battues de régulation pour prélever le maximum de sangliers, naguère inexistants dans les forêts du Cap Sicié, qui s'y sont développés par dizaines et occasionnent des dégâts considérables dans les propriétés avoisinantes du massif, et même beaucoup plus loin dans les quartiers urbains.
Mais tous les animaux ne sont pas nuisibles et nous avons été une des rares communes du territoire à avoir délégué un élu à la « condition animale », qui a pu animer un ensemble d'événements et d'actions continues : campagnes contre les abandons d'animaux, forum sur la condition animale ayant regroupé autour de conférences une quinzaine d'associations spécialisées, installations de nichoirs, création d'un rucher pédagogique communal, interventions d'un éducateur animal et d'un lama auprès des locataires de nos « résidences seniors », etc.
En matière d'assainissement, enfin, notre station d'épuration et de dépollution AmphitriA, qui traite 22 millions de m3d’effluents par an, aura bénéficié de plus de 35 millions d’euros d'investissement entre 2014 à 2018, investis dans la réhabilitation du collecteur long de 6,4 kilomètres, ainsi que de 4 millions d’euros engagés pour le confortement et de la sécurisation du front rocheux de la station.
Ces dernières années, cette usine, seule du bassin méditerranéen à être conforme à la règlementation européenne, a été équipée d'un traitement biologique permettant d'épurer les eaux à 98 %. Et le programme Rémora, porté par l'Institut océanographique Paul-Ricard, engagé en 2015, a d'ores et déjà montré, suite à l'immersion de récifs artificiels, que se restaurent de façon très positive les fonctions écologiques de la faune marine dans un milieu qui avait été terriblement dégradé pendant des décennies avant la mise en service de la station en 1997.
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