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LA MEILLEURE AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE L'AIR DE LA RÉGION

 

Les mobilités maritimes propres n'ont pas été oubliées. Si, selon le classement 2019 de l'institution « Transports & Environnement », le port de Toulon – La Seyne, est le 2ème port le moins pollué des 50 plus grands ports d’Europe accueillant des croisières, et en particulier moins pollué que les ports de Cannes (41ème position dans le classement), Monaco-Monte-Carlo (40ème position), Nice (39ème position), Le Havre (21ème position) et Marseille (8ème position), nous avons néanmoins lancé en 2019 un vaste projet d’électrification de l’ensemble de nos quais, inscrit dans le plan régional « Escales Zéro Fumée ».

D'ores et déjà, nous avons signé en 2018 une « charte d’éco-responsabilité de l’activité de transport maritime » avec la Compagnie « La Méridionale », et nos deux principaux ports d'escale et de plaisance seynois, notre « Vieux port » du centre historique et notre port du Lazaret, comme six autres ports de la métropole, bénéficient de la certification européenne « Ports propres ».

Enfin, comme déjà évoqué, nous avons commencé, avec deux premières acquisitions, le remplacement  progressif  de  nos  bateaux-bus  à  moteurs thermiques par des « éco-bateaux-bus » à propulsion hybride.

Ces mesures, s'inscrivant dans le cadre de notre deuxième « contrat de baie », auront grandement contribué à l'évolution positive de la qualité de l'air de notre territoire.

Et c'est parce que les résultats sont encourageants qu'il ne faut surtout pas baisser la garde. Peu de Seynois le savent, mais nous avons, en 2009, demandé à la structure agréée par le ministère en charge de l'Environnement pour la surveillance de la qualité de l'air en région Provence (à l'époque AirMarAix devenue AirPaca puis AtmoSud) de remettre en service notre station de mesure implantée au quartier Tortel. Bizarrement, sauf à penser qu'un raisonnement simpliste avait antérieurement conduit à considérer que « pas de mesure = pas de pollution », notre station avait en effet été arrêtée depuis plusieurs années par nos prédécesseurs, contrairement aux autres de notre métropole (Hyères et Toulon).

 

Si l'on compare aujourd'hui l'évolution depuis 2014, année de mise en service du tunnel routier de Toulon, au cours de laquelle on a constaté un impact fort de baisse de la pollution, on réalise que les taux des fameux NOx, c'est-à-dire les divers oxydes d'azote, résultant du trafic routier, du transport maritime et de l'industrie, de même que ceux des particules fines, de mêmes origines que les NOx auxquelles s'ajoutent les rejets du chauffage par combustion (bois, charbon, fuel, etc.), sont en diminution constante. Sur la période des cinq dernières années, il faut se réjouir que les taux de NOx ont diminué sur l'ensemble des villes de la Région Provence. Mais on doit avoir une satisfaction particulière pour Toulon qui progresse d'une place en données brutes et obtient le 3ème meilleur taux de diminution de cette pollution. Quant à La Seyne, si elle demeure à la troisième place des communes urbaines à l'air le moins pollué, elle est celle qui, avec 28 % de polluants en moins sur la période, a le plus progressé vers une amélioration.

 

Il est bien sûr difficile de relier les évolutions positives de nos communes à telle ou telle action, mais il est probable que, pour La Seyne, elles résultent d'effets conjugués de l'augmentation de l'usage de nos transports en commun qui, on l'a vu plus haut, ont connu de nettes améliorations, de la mise en service des nouvelles voies cyclables, de l'acquisition de vélos électriques pour les déplacements professionnels de nos personnels communaux, et de notre aide de 250 euros aux particuliers pour l'achat de vélos électriques, actions déjà évoquées.

 

Mais l'impact positif découle aussi des rénovations thermiques de 2500 logements à Berthe, et du raccordement en constante progression d'habitations et d'équipements publics, dont notre casino de jeux, à nos deux réseaux de chaleur, celui de notre centrale de thalassothermie [1]du Parc de la Navale et celui de l'usine d'incinération des déchets de Lagoubran à laquelle nous nous sommes raccordés depuis quatre ans (La Seyne est à ce jour la seule commune de France à combiner deux systèmes écologiques propres de production d'énergie publique pour le chauffage et la climatisation).

 

On doit également nos résultats très encourageants à la création de notre service de collecte des végétaux verts remplaçant leur brûlage (à propos de végétaux, nous avons achevé le remplacement des plantes consommatrices d'eau de nos espaces verts publics par des essences méditerranéennes plus « sobres », par la réalisation de forages pour l'arrosage des jardins publics, et nous avons cessé d'utiliser les herbicides au glyphosate dès 2009, dix ans avant l'interdiction de vente aux particuliers...).

 

On le doit encore aux limitations de vitesse sur nos voies urbaines, dont notre zone de rencontre du centre ancien (la toute première du Var), aux trois « lignes de pédibus scolaires » que nous avons créées, mais aussi aux efforts de nos acteurs économiques, notamment avec le plan de déplacement inter-entreprises de l'Association pour le développement des entreprises de Toulon-Ouest (ADETO) pour ses 1500 entreprises adhérentes et le plan de déplacement de notre propre « entreprise » de 1400 salariés qu'est la mairie, à la progression de distributions en circuits courts, à l'instar des productions maraîchères de notre Domaine de Fabrégas, à la généralisation du tri sélectif des déchets ménagers et à l'accompagnement de celui des entreprises et commerces, au traitement des déchets de notre service de restauration scolaire, au remplacement de la plupart des véhicules de collecte des ordures et de propreté des zones urbanisées par des engins fonctionnant à l'électricité, à la« sanctuarisation » de nos espaces naturels et agricoles, et plus généralement à nos actions de sensibilisation et d'éducation à la maîtrise des énergies, en direction du grand public, des scolaires et des personnels communaux.

 

 


[1]– échanges thermodynamiques de l'eau de mer, labellisée par le pôle de compétitivité CapÉnergie, évitant l’émission de 1149 tonnes de COpar an, soit l’équivalent de 900 voitures en circulation en moins sur le territoire, réalisée par nos prédécesseurs mais... qu'ils n'avaient pas mise en fonctionnement...

 

 

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Publié par Marc Vuillemot