LA SEYNE, SEULE COMMUNE DU VAR LABELLISÉE "CITÉ ÉDUCATIVE"

En tout état de cause, de l'éducation préscolaire à la préparation à l'entrée dans la vie active, de la formation scolaire à celle qu'offrent dans les temps libres les « tiers lieux » que sont le sport, la culture, les loisirs socio-éducatifs ou les activités de sensibilisation à l'environnement, La Seyne a placé la prise en compte des 0 à 25 ans au centre des préoccupations publiques. Ce n'est pas pour rien que La Seyne a été la première commune varoise à signer avec l'État et la Caisse d'allocations familiales un Projet éducatif de territoire (PEDT) puis un Projet global territorial (PGT). 

Et nous n'avons donc pas été surpris d'apprendre que, à la dernière rentrée scolaire, La Seyne figure dans la liste des toutes premières communes retenues pour être labellisées « cités éducatives » officiellement dévoilée par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, et le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, qui avait déjà déclaré lors de l'inauguration de notre ESAJ que, en matière éducative, « La Seyne a une longueur d'avance sur bien d'autres territoires ».

Elle a d'ailleurs été la seule ville lauréate dans le Var. Cette nouvelle labellisation se traduit en moyens dédiés : les 80 territoires du pays primés se partageront ainsi 34 millions d’euros de crédits par an, soit plus de 100 millions sur trois ans. Tous nos efforts sont ainsi récompensés et nous entamons un confortement du rôle de l'École par une meilleure mixité sociale et scolaire, une amélioration du bien-être des élèves et des personnels, un renforcement du suivi personnalisé des élèves sur la durée, un encouragement de l'ambition et de la persévérance, une lutte contre le « décrochage scolaire », une meilleure coopération École-famille, un déploiement d'alliances éducatives à l'interne de l'Éducation nationale et avec ses partenaires territoriaux. Mais la « cité éducative » permet aussi d'amplifier nos moyens pour la scolarisation précoce des enfants, le soutien et le renforcement des compétences parentales, la prévention sanitaire, la promotion de l'éducation artistique et culturelle, la diffusion de la culture scientifique, technique et numérique, l'accroissement des pratiques d'activités physiques, sportives ou de bien-être, et la promotion de l'engagement citoyen. Le dispositif concourt aussi à « élargir le champ des possibles » par la découverte des filières de formation et du monde du travail, la maîtrise de la langue française et la lutte contre l'illettrisme et « l'illectronisme », et le développement des mobilités et des rencontres.

Et, contrairement à d'autres sites où le programme se décline uniquement sur les quartiers prioritaires urbains fragiles, nous avons obtenu exceptionnellement de l'État que, à La Seyne, on s’inscrive bien dans une démarche engagée sur l’ensemble de la commune, et nous avons été autorisés à ce que les programmes soient déclinés autour de trois de nos quatre collèges (Marie-Curie, Paul-Éluard et Henri-Wallon) alors que les dispositions nationales ne prévoyaient que le secteur de scolarisation classé REP +, donc celui du collège Henri-Wallon au Nord de La Seyne.

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