ÉCOLES PRIMAIRES : BIEN AU-DELÀ DES OBLIGATIONS LÉGALES
Malgré les difficultés que les communes rencontrent du fait du désengagement financier de l'État, constant depuis 2014, nous avons consacré chaque année 30 % du budget de la ville à l'enfance.
Nous avons ainsi poursuivi les réhabilitations du parc immobilier scolaire, après les rénovations de trois écoles au sud de la commune, avec celle de l'école Lucie-Aubrac, de surcroît dotée d'espaces périscolaires et d'un nouveau restaurant scolaire, celle de l'école Victor-Hugo, avec la construction d'un restaurant scolaire à l'école Ernest-Renan, mettant fin aux déplacements des enfants vers la cantine de la mairie annexe, et le chantier pour la construction d'un groupe scolaire regroupant la maternelle Amable-Mabily et l'élémentaire Jules-Verne est en préparation depuis la rentrée de septembre 2019.
Et, alors que les restaurants scolaires étaient menacés de fermeture par les autorités de tutelle car ils n'étaient plus aux normes depuis la fin des années 90, nous avons construit une cuisine centrale ultra-moderne pouvant réaliser plus de 6000 repas, pour les crèches, les restaurants scolaires, les centres périscolaires et, si besoin, pour le portage de repas à domicile pour les personnes âgées et handicapées.
La Seyne va au-delà de ses obligations légales vis-à-vis de l'École. Outre le fait qu'elle n'a pas attendu que l'État l'impose, elle garantit depuis onze ans la présence d'une Assistante territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM) par classe pour les écoles bénéficiant du statut de Réseau d'éducation prioritaire renforcé (REP+), et, pour les autres écoles, alors que l'obligation des communes n'est que de fournir un temps de présence non spécifié d'ATSEM par établissement scolaire (il pourrait donc n'y en avoir qu'une par école...), nous en mettons à disposition une par classe de petits et une pour deux classes de moyens et de grands.
La Ville offre aussi un soutien gratuit permanent aux projets pédagogiques que les enseignants nouvellement affectés à La Seyne nous disent avoir rarement trouvé ailleurs : interventions d'animateurs culturels et artistiques, professeurs d'arts, et éducateurs sportifs, en appui aux enseignants en temps scolaire, accueil des classes dans les espaces culturels, classes de nature à Janas, classes de technologie à La Dominante, classes de mer à Saint-Elme, et, depuis quatre ans, classes de mémoire patrimoniale de la construction navale à la Porte de Chantiers qui bénéficient chaque année à près de 800 élèves seynois. Nous avons enfin porté à un tiers de leur coût le financement communal des classes de neige et autres séjours scolaires transplantés, laissant en outre depuis 2009 le choix aux professeurs quant à l'organisme qui les assure.
Sollicitant aussi sans relâche le ministère de l'Éducation nationale, nous avons réclamé le classement en REP+ des écoles du centre-ville pour permettre aux enseignants de bénéficier des moyens humains et pédagogiques particuliers qui sont accordés pour les enfants des familles dont les difficultés sociales, économiques et culturelles ne leur garantissent pas l'égalité des chances. Il est anormal que notre centre ancien, quartier prioritaire au sens de la « politique de la ville »comme de la sécurité au même titre que le quartier Berthe, ne soit pas considéré prioritaire par l'Éducation nationale comme l'est notre grand ensemble d'habitat social. Mais nos efforts semblent porter leurs fruits : un courrier de 2019 de l'Inspection d'Académie nous indique le très prochain règlement de cette question...
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