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LA LUTTE CONTRE LE NON-DROIT ET POUR LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE...

Nous avons poursuivi, avec deux nouvelles Opérations programmées d'amélioration de l'habitat (OPAH), l'aide aux propriétaires habitants ou bailleurs pour la réhabilitation et la rénovation des immeubles anciens, changeant de façon positive, outre les conditions d'habitat, l'image du quartier par des façades refaites à neuf avec l'accompagnement de nos architectes aidant à respecter les prescriptions architecturales du centre ancien. Et, pour conforter les efforts de lutte contre l'habitat indigne et/ou indécent, voire insalubre, situation entretenue par certains « marchands de sommeil » sans scrupule, nous avons  il  y  a  peu été la première commune du Var à délibérer pour un créer un « permis de louer » obligeant les propriétaires de véritables taudis à les rénover, à défaut de quoi leurs biens ne pourront pas être proposés à la location. 

 

Répondant aux demandes des habitants, visiteurs, commerçants et services du cœur de ville, nous avons arrêté le processus de privatisation du stationnement mis en œuvre par nos prédécesseurs de droite, ce qui nous aura permis de maintenir une tarification et des abonnements très raisonnables au parking Martini et de préserver la gratuité des 1200 places de stationnement en surface que nous avons organisées en zones à durée limitée (bleue pour 1h30 et rouge pour 30 mn) dont nous préciserons le concept plus loin. Nous avons complété le dispositif par la création d'une zone de rencontre, pour une circulation apaisée à vitesse très limitée (20 km/h) préfigurant, lorsque des itinéraires de contournement seront réalisés par la Métropole, une extension future des espaces piétonniers, car donnant priorité aux piétons sur les deux-roues, et aux deux-roues sur les voitures.

 

Mais, conséquence funeste de la crise économique mondiale de 2008, entrainant la dégradation commerciale, la paupérisation des habitants et la non-rénovation de l'immobilier fonctionnel et d'habitat, un sentiment d'insécurité s'est malheureusement développé, propice à l'ancrage d'incivilités, mais aussi de réelles activités illicites puis délinquantes, voire criminelles. Outre le fait que nous avons renforcé la présence éducative préventive de la délinquance des adolescents et jeunes, nous avons, en accord avec la préfecture et la police nationale, réorganisé notre police municipale, que nous avons confortée de huit postes, mettant en place des équipes déambulant à pied, notamment aux horaires sensibles, avec des policiers municipaux, des assistants de sécurité de la voie publique (ASVP), des agents de la police de l'environnement, et des médiateurs. Ces personnels aux qualifications plurielles agissent ainsi sur la régulation des conflits interindividuels de proximité, sur les incivilités de stationnement et de circulation, sur l'irrespect des codes « de bons usages » en matière de sortie des ordures ménagères (pour lesquelles nous avons pourtant augmenté le nombre de tournées de collecte et accru les points d'apport volontaire, notamment enfouis, pour le tri sélectif), de prévention de la souillure des espaces publics (pour lequel nous avons également augmenté le nombre de tournées de nettoyage des chaussées, avec des véhicules neufs, à moteurs non polluants, balayeuses, laveuses, motocrottes et autres « Gluttons » aspirateurs de chaussée, le nombre de points de distribution de sachets à crottes de chiens, et le nombre de canisettes, ces lieux dédiés aux besoins des animaux familiers). Nous avons également accru la fonctionnalité de la vidéosurveillance, portant à plus de 40 le nombre de caméras, complétées de caméras-nomades, et la refonte d'un système informatique de gestion vidéo qui était obsolète voire inopérant en 2008. La récente mise en service, après plusieurs mois de campagne active de sensibilisation et de prévention des incivilités urbaines, de la vidéoverbalisation des infractions de circulation et de stationnement, évidemment dans un processus validé par la préfecture, le Parquet et la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), garantissant les libertés individuelles, permet de libérer un nombre plus important de fonctionnaires de police municipale assurant une présence de proximité de nature à plus et mieux rassurer les usagers du cœur de ville.

 

Mais, si la police municipale joue un rôle préventif, sans s'interdire la sanction, la délinquance relève de la compétence de la police d'État. Nous avons ainsi obtenu que soit créée une brigade spécialisée de terrain (BST) dotée d'une vingtaine de policiers expérimentés, intervenant sur les quartiers de Toulon-ouest, Berthe et notre centre-ville. Nous avons aussi plaidé pour que nos quartiers populaires fragiles, Berthe et le centre, soient reconnus comme Zones de sécurité prioritaire (ZSP), avec un renfort – certes insuffisant – de moyens pour la prévention, la police de circonscription et les services judiciaires. Et, après des mois d'efforts de conviction auprès du gouvernement, d'abord conduits seulement par La Seyne, rejointe par Toulon et Hyères qui connaissent depuis deux ans un même accroissement terrifiant de la délinquance sur fond de trafic de drogue, notre territoire a enfin été retenu comme Quartier de reconquête républicaine (QRR), doté cet automne 2019 d'un renfort de plus de vingt policiers confirmés supplémentaires et de compléments de moyens pour la police judiciaire qui fait un travail remarquable, ainsi qu'en attestent les résolutions rapides des crimes qui se sont succédé, ce qui doit désorganiser les trafics. La Seyne est la première commune du Var à avoir sollicité et obtenu ces diverses reconnaissances et les moyens afférents, même s'ils demeurent insuffisants.

 

Nous avons par ailleurs obtenu de la préfecture qu'elle organise des missions aléatoires inopinées des Comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF) en direction de commerçants peu scrupuleux, voire carrément auteurs de faits délictuels (insalubrité des espaces et des produits, travail dissimulé, fraude au droit du travail, de la fiscalité ou de l'assurance maladie, etc.), dont les méfaits contribuent au sentiment de laisser-aller et d'abandon de la puissance publique, offrent souvent des espaces de non-droit où s'enkystent l'incivilité et la délinquance, et, généralement, nuisent à l'image, au travail et à l'égalité de succès économique de la grande majorité des commerçants qui sont, eux, respectueux des règles.

 

 

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Publié par Marc Vuillemot