Après dix ans d'atermoiements de l'État, la rénovation du centre ancien enfin sur les rails (4/7)

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Après dix ans d'atermoiements de l'État, la rénovation du centre ancien enfin sur les rails (4/7)

NATURE EN VILLE ET ESPACES PUBLICS REQUALIFIÉS...

Autre démarche participative, année après année, la mise en œuvre du dispositif « Nature en ville » permet de conforter les efforts d'animation promotionnelle par des aménagements décoratifs végétaux urbains, avec les corbeilles et jardinières dans les rues et sur les places de l'hypercentre et des espaces voisins (jardin partagé jouxtant l'église, jardin de la place de la Lune), dans le cadre projets actifs menés avec les habitants et usagers, modifiant de manière positive l'image d'un quartier qui, sans cela, se dégraderait inexorablement.

La requalification des espaces publics, entamée avec les places Daniel-Perrin, Laïk-père-et-fils, et Martel-Esprit, s'est poursuivie avec la place Bourradet et la création, sur l'emplacement de garages en quasi-ruine à l'est de l'église paroissiale, de la place des Seynois de la Mission de France, prisée des lycéens. Après la réfection du marché du cours Louis-Blanc et du boulevard du 4 septembre, ce sera dans les mois qui viennent au tour de la place Germain-Loro, à l'extrémité ouest du marché, dans le cadre d'un programme concerté avec l'association gestionnaire de l'immobilier du collège-lycée Sainte-Marie, permettant de mettre en valeur la chapelle de cette institution, de fluidifier la circulation avec un dispositif de dépose-minute des élèves, et de redonner une fonction de place urbaine à un site trop largement approprié par les automobiles.

L'installation d'un circuit de visite historique agrémenté de totems informatifs guidant les promeneurs vers les lieux emblématiques du centre, de même que l'installation de plaques de rues rappelant, en occitan provençal, les noms anciens des voies principales, contribue à attirer vers le cœur de ville. La transformation d'immeubles très dégradés en espaces réhabilités et à l'identité patrimoniale valorisée (deux d'entre eux nous ont valu de nous voir décerner les « Rubans du patrimoine »), gérés par la commune ou confiés à une association, dédiés à des services au public (Maison de l'habitat, Maison du patrimoine et de l'image, Bibliothèque théâtrale) permet aussi de faire venir des visiteurs dans le cœur historique.

Au-delà de la valorisation patrimoniale que nous avons conjuguée à l'offre de services, nous avons pris le parti de maintenir ou créer, à partir d'espaces commerciaux acquis ou de locaux publics abandonnés, des lieux aux fonctionnalités permettant d'attirer, pour accéder à un service, des personnes qui ne seraient peut-être pas venues dans le centre et, profitant de leur présence, peuvent devenir des clients des commerces : Maison de la jeunesse dans l'ancien centre médico-social à l'abandon, service Allô La Seyne et Relais citoyen à l'angle de la rue Taylor, aide à l'installation du Centre d'information et d'orientation de l'Education nationale, Maison de l'Europe et Comité des jumelages dans la rue Léon-Blum, et, en 2018, rue Baptistin-Paul, agence de la nouvelle société d'économie mixte « La Seynoise des Eaux » que nous avons créée pour mettre un terme à la privatisation du service de l'adduction de l'eau potable. En revanche, arrêté net par le décès du dirigeant de l'entreprise à laquelle nous devions confier les espaces de l'ancien parking des Esplageolles, le projet qui était prêt à démarrer de réalisation d'une Maison médicale (cabinets de médecins et professions paramédicales) et des espaces dédiés à des commerces de bouche, avec les stationnements afférents, va, quant à lui, être réactivé par une prochaine délibération du conseil municipal.